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05 mai 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Un tracé qui fait l’unanimité

Projet structurant de l’est

5023rem

©Courtoisie

Les maires Anne St-Laurent (Montréal-Est), Nicolas Dufour (Repentigny), Stéphane Boyer (Laval), Guillaume Tremblay (Mascouche) et Mathieu Traversy (Terrebonne) heureux du nouveau tracé du nouveau Rem de l’est.

La démarche d’analyse du Projet structurant de l’est - PSE (anciennement REM de l’est), entreprise par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et le ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (MTQMD) semble faire l’unanimité auprès des maires des municipalités touchées par ce projet.

En effet, le 1er mai dernier, lors d’une rencontre à Laval, les maires de cette dernière municipalité, ceux de Terrebonne, Mascouche, Repentigny, de même que la mairesse de la Ville de Montréal-Est, ont accueilli positivement le rapport intermédiaire déposé en janvier dernier par l’ARTM et le MTQMD sur le Projet structurant de l’est, avec notamment des propositions de tracés pour desservir Laval et le sud de Lanaudière.

Réaction des maires de la MRC Les Moulins

Un des tracés, notamment, fait consensus, celui incluant le prolongement de l’antenne Marie-Victorin jusqu’à Mascouche, en passant par Laval et Terrebonne (corridor de l’autoroute 25), et le prolongement de l’antenne Pointe-aux-Trembles jusqu’à Repentigny (corridor du CN). Les deux antennes prolongées formeraient un réseau unifié se rabattant sur la ligne verte du métro (station L'Assomption) et sur la future ligne bleue du métro (station Lacordaire). « Terrebonne est la quatrième ville en importance de la région métropolitaine et son seul lien direct avec le centre-ville a été coupé avec l’abandon du Train de l’est, fait remarquer Mathieu Traversy. Les enjeux de mobilité, dont la sous-capacité du réseau de transport collectif, sont des freins au développement économique de notre région et une entrave à la qualité de vie de notre population. Le tracé proposé avec le projet d’une station du PSE à l’emplacement de l’actuel terminus central d’autobus de Terrebonne offrirait l’opportunité de consolider l’aire TOD (Transit-Oriented Development – développement orienté sur le transport en commun) dans un secteur névralgique de Terrebonne. Ce tracé favoriserait la transition de l’auto-solo au transport en commun en offrant une alternative nettement plus intéressante à nos citoyens », a poursuivi le maire de Terrebonne.

De son côté, le maire de Mascouche, Guillaume Tremblay, croit que l’offre de transport collectif doit être adéquate et efficace. « La densité est l’une des clés pour développer de l’habitation tout en préservant des espaces verts et limiter l’étalement urbain. La présence d’un mode de transport structurant qui offre un accès direct aux principaux pôles de déplacements avec une fréquence de passages intéressante est nécessaire pour convaincre nos concitoyens de délaisser l’auto-solo. Étant donné que la très grande majorité des déplacements externes des résidents de Mascouche et de l’ensemble de la MRC Les Moulins se font vers Laval et Montréal, le tracé présenté aujourd’hui a le potentiel d’améliorer grandement la mobilité de nos concitoyens, tout en assurant une cohérence du développement en densité au pourtour de la gare de Mascouche.» Selon les maires, un tel projet de transport structurant permettrait de mieux desservir la population de l’est de Montréal, de l’est de Laval et de la couronne nord-est, soit au-delà de 500 000 personnes.

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