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07 juin 2023

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

Deux filles toujours à la course

Kim Desormeaux et Marie-Claude Turcotte

course

©Courtoisie

Marie-Claude Turcotte en action sur une route désertique du Nevada et Kim Desormeaux au P'tit train du Nord.

Le 7 juin, c’est la journée mondiale de la course à pied et dans la MRC Les Moulins, on retrouve des centaines d’adeptes de ce sport, dont deux mordues au sein du journal La Revue.

Kim Desormeaux, 24 ans, journaliste à La Revue depuis janvier 2023, a pratiqué la nage synchronisée pendant une dizaine d’années jusqu’à 17 ans. Après avoir participé aux championnats québécois, elle était sur le point de faire les championnats canadiens, mais elle a dû abandonner. « À cause de blessures et des études, je me suis arrêtée et, pendant un bout de temps, j’ai laissé tomber l’activité physique, mes objectifs de vie avaient changé. J’ai voulu recommencer à me remettre en forme en m’inscrivant au gym, mais la pandémie est arrivée et les gyms ont fermé leurs portes », relate Kim Desormeaux. C’est alors qu’elle songe à la course à pied. Depuis ce temps, elle a couru, avec son copain, pas moins de quatre demi-marathons (21.1 km) et a participé à plusieurs 10 km. Je le fais pour me maintenir en forme et battre mes propres temps, pas pour gagner des courses », dit-elle. Et la santé ? « Évidemment. En une année, j’ai perdu 23 kilos et je me suis donné comme objectif d’en perdre encore 23 », souhaite Kim Desormeaux.   

Un marathon, rien de moins

On peut dire de Marie-Claude Turcotte, éditrice du journal La Revue, qu’elle est une sportive sur le tard. « Avant 35 ans (elle en a 40 aujourd’hui), j’étais plus une fille orientée du côté artistique, mais avec des enfants, tu veux être capable de les suivre, de pouvoir faire des activités sportives avec eux », explique-t-elle.

Elle s’est donc mise à courir, de petites distances d’abord. « Des amies voulaient courir un demi-marathon, mais il n’avait lieu que dans neuf mois. J’ai alors décidé de foncer et de courir carrément un marathon (42 km), celui du P’tit Train du Nord », relate Marie-Claude Turcotte. Avec elle, jamais de demi-mesure dans la vie comme dans le sport. Elle a même entraîné sa mère de 61 ans dans son tourbillon. Elle l’a accompagnée lors d’une course de 10 km.

Depuis ce temps, Marie-Claude Turcotte n’a jamais refait de marathon, mais elle continue de courir des demi-marathons comme celui auquel elle a participé à Las Vegas pour ses 40 ans, et parcourt de courtes distances. « Je cours deux à trois fois par semaine. Cela me fait du bien. J’en ai besoin aujourd’hui. C’est un excellent antidépresseur et cela me permet de faire le vide », justifie-t-elle. Elle rappelle que la course à pied est une activité des plus accessibles. « Pas besoin d’être abonné à quoi que ce soit. Tu peux le faire par toi-même », fait-elle remarquer en conclusion. 

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