Reflet économique - Articles
Retour14 juin 2023
Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca
La discrimination n’a pas sa place chez McDonald’s
LES ENTREPRISES MICHEL MARCHAND INC.
©Courtoisie
ascal Lussier, superviseur des ressources humaines pour les Entreprises Michel Marchand inc. et une partie des employés de la succursale McDonald’s du boulevard Moody à Terrebonne.
Les restaurants McDonald’s de la MRC Les Moulins respectent à la lettre la culture de cette grande entreprise de restauration qui est notamment de laisser les préjugés à la porte et l’entreprise se veut d’ailleurs une référence en la matière.
Tous les Moulinois connaissent bien Michel Marchand, président des Entreprises Michel Marchand inc., un homme d’affaires sympathique qui possède six franchises des restaurants McDonald’s à Mascouche, Terrebonne et Sainte-Julienne. Tous ont également remarqué que derrière les comptoirs et aux cuisines, on retrouve des employés issus de différentes communautés culturelles. En effet, il n’y a pas de place pour les préjugés et la discrimination chez McDonald’s. Sur les 550 employés, on évalue qu’entre 40% à 50% sont issus de communautés culturelles. Ce n’est pas rien ! « Ça toujours été dans notre ADN, et cette vision fait partie de nos valeurs de donner une chance à tous à l’embauche, peu importe leurs origines, leurs croyances religieuses, leur âge, ou leur orientation sexuelle, plaide Pascal Lussier, superviseur des ressources humaines pour les Entreprises Michel Marchand inc. Ce qui importe, pour nous, se résume en trois points, soit l’aptitude, l’attitude et la compétence », ajoute-t-il.
Intégration et formation
Les employés de McDonald’s sont fort bien encadrés. « Tout nouvel employé n’est évidemment pas laissé à lui-même. On lui donne toute la formation dont il a besoin pour effectuer le travail demandé, explique Pascal Lussier. On joue même un rôle d’intégration au marché du travail, notamment grâce à une entente avec l’organisme Essor 2 qui aide justement des personnes ayant des limitations à accéder au marché du travail », révèle M. Lussier. Mais encore ? « Un jour, nous avons embauché une personne qui ne parlait ni français ni anglais. Avec l’aide du Centre de services scolaires, nous offrons des cours de francisation », révèle le superviseur des ressources humaines.
L’affichage, les réseaux sociaux, les hebdos régionaux, comme le journal La Revue, et d’autres plates-formes sont utilisés pour rejoindre les chercheurs d’emplois. « Il y a présentement deux succursales en bas de notre cible idéale d’emplois soit Sainte-Julienne et Mascouche et nous sommes à 60% en matière de taux de rétention. Nous avons d’ailleurs mis sur pied une équipe qui met justement l’accent sur la rétention du personnel. C’est une priorité pour nous », souligne Pascal Lussier en conclusion.
Commentaires