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14 juin 2023

Gilles Bordonado - redactionlarevue@medialo.ca

Le bien-être des employés en priorité

ALIMENTATION DYNAMIC ARTIC BLAST

0423IGA

©Gilles Bordonado

Au travail, on reconnaît ici Jean-Claude Massey, Dany Gélinas et Camille Croteau.

On œuvre dans le domaine de l’alimentation de père en fils chez les Arsenault. Déjà en croissance sous l’égide de Serge, Alimentation Dynamic Artic Blast et ses multiples filiales ne cessent de progresser sous la gestion de Pascal, le fils, et sa conjointe Stéphanie Toupin, qui en ont repris l’entièreté de la gestion depuis quelques années. 

Un programme révolutionnaire

L’entreprise de 85 employés ouvrant dans une usine de 75 000 pieds carrés ne cesse de grandir et se distingue pour ses produits de premiers choix et sa gestion originale des ressources humaines. 

Réputée pour ses saucisses haut de gamme et d’entrée de gamme qu’elle fournit à Métro, IGA, Maxi, Costco et à des compagnies aériennes, l’entreprise de Terrebonne dispose sa propre marque de saucisses, Furca, et fournit certaines marques privées. Fière de se procurer ses viandes au Québec et au Canada, la firme fait de même avec le fromage et les autres ingrédients naturels entrant dans sa production qui ne se limite pas aux saucisses. « Il y a véritablement seulement l’agneau que nous devons faire venir d’Australie, car nous pourrions monopoliser toute la production d’une année d’agneaux du Québec pour notre production », de souligner Pascal. Fier de la progression de l’entreprise, ce dernier souligne le rôle de ses employés dans ce succès. « C’est pour cela que nous avons cherché, mon épouse Stéphanie, qui est vice-présidente et responsable de l’administration, et moi des moyens originaux de les fidéliser. Dans nos réflexions entraient toutes les incertitudes liées aux assurances collectives dont la tarification varie au gré des renouvellements et mécontente tout le monde », dit-il.

Aux côtés d’une autre Stéphanie, Dubé cette fois, responsable des ressources humaines, il nous présente le programme « bien-être », qui révolutionne la gestion des avantages aux employés et remplace les assurances collectives. 

Depuis 2021, le programme dit « Bien-être » est payé à 100 % par l’employeur. 

Sous présentation de pièces justificatives, l’entreprise rembourse jusqu’à 1 000 $ par an, par employé en poste depuis 2 ans et plus, et 750 $ pour les moins de deux ans, un large de services : frais dentaires, d’optométrie et paramédicaux, abonnements sportifs pour la famille, passes d’autobus et même réparations automobiles et frais vétérinaires souligne Mme Dubé. « Tout le monde y trouve son compte, les employés plus âgés, comme ceux qui ont des enfants et les plus jeunes et qui n’en ont pas. Il nous fallait innover et nous disposons d’une super équipe de gestion positive et créative pour ce faire », de noter M. Arsenault.

Les employés souscrivent à l’assurance médicament de l’État et peuvent se doter d’une assurance salaire privée grâce aux économies générées par l’absence d’assurances collectives et les frais remboursés par la compagnie. « La première année, tous les employés n’ont pas maximisé les 1 000 $, mais c’est maintenant 100 % qui le font », de préciser Mme Dubé.

L’entreprise subventionne le covoiturage, bon pour les employés et pour l’environnement et réserve cinq fois l’an un camion de rue chaque fois différent pour gâter les employés. On rembourse jusqu’à 200 $ par an pour une paire de bottes neuves, on fournit un manteau, on organise un gros party de Noel et on propose des rabais sur la viande, un avantage non négligeable en ces temps d’inflation.

Employés malgaches 

Pour pallier au manque criant de main-d’œuvre, l’entreprise de concert avec Emploi Québec accueillera des travailleurs malgaches ses prochaines semaines. Tous parlent le français. Cela demande des investissements et beaucoup de coordination, dont la recherche de logements, mais garantit l’entreprise de plusieurs employés pour au moins deux ans. « Ils seront payés comme les autres et devront comme tout le monde payer pour leur loyer et leurs moyens de subsistances. Nous travaillons fort pour que tout soit prêt pour bien les accueillir et les intégrer en espérant qu’ils resteront chez nous et feront, qui sait, venir leurs familles par la suite », de noter M. Arsenault.

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