Améliorer le développement et la réussite scolaire grâce au jeu

Un jeu pour tous

©Photo Jason Joly - La Revue

Caroline Rondeau, de l’école Monseigneur J.-A.-Papineau; Ann-Marie Picard, directrice générale du CREVALE; Marie Suzy Riopel, directrice générale du CPSC Lanaudière ; Gilles-Mathieu Vincent, président de la Fondation des Samares et Luc Beauséjour, conseiller municipal de la Ville de Joliette.

Dans le but de poursuivre sa mission d’appuyer les enfants vulnérables au niveau de leur développement, le Centre de pédiatrie sociale en communauté de Lanaudière (CPSCL) a procédé au lancement d’un nouveau projet intitulé « Un jeu pour tous ». Ce dernier permettra à des enfants des MRCs de Joliette, de Montcalm et de Matawinie d’avoir accès à des jeux de société qui mêleront apprentissage et divertissement et qui seront bénéfiques pour leur cheminement éducatif.

Le CPSCL offre toutes sortes de soutien pour les enfants plus vulnérables, au niveau éducatif, mais aussi médical et juridique. De plus, les jeunes peuvent notamment prendre part à des thérapies artistiques et musicales. Toutefois, à la suite de la présentation du Plan de rattrapage implanté par le ministère de l’Éducation, l’équipe a réfléchi à une nouvelle façon d’aider les élèves dans leur réussite scolaire. « Nous sommes concernés par l’impact que la grève a pu avoir sur le développement des jeunes. Alors, nous nous sommes demandé comment, en pédiatrie sociale, nous pourrions faire notre part », explique la directrice générale du CPSCL, Marie Suzy Riopel.

Le projet « Un jeu pour tous » a donc été établi, permettant aux intervenants d’acquérir des dizaines de jeux de société destinés majoritairement pour des enfants de 0 à 18 ans, certains étant même recommandés par des orthophonistes et des orthopédagogues. Ainsi, les professionnels auront l’opportunité d’emporter un jeu lors de leur rencontre avec l’enfant dans son domicile, son milieu de vie ou à l’école, permettant alors de travailler certaines habiletés sociales, langagières ou mathématiques dans un contexte plus ludique.

Les jeux seront mis à la disposition des intervenants en pédiatrie sociale, mais les élèves pourront aussi les emprunter dans le but de les amener chez eux. « Notre approche est basée sur le lien de confiance. En ayant accès à plusieurs jeux, les intervenants vont pouvoir bonifier leur contact avec le jeune », souligne Mme Riopel. Le programme entraînera des répercussions sur le plan scolaire, mais l’équipe du CPSCL espère que, grâce au jeu, le lien entre les enfants et leurs parents sera bonifié. « Si, pour un parent, c’est difficile de lire les règlements des jeux, l’intervenant va pouvoir les expliquer et le tuteur pourra répéter et continuer de jouer avec le jeune. C’est fort enrichissant parce qu’un lien parent-enfant qui est solide a aussi un impact sur le développement scolaire. »

Ce sont plus de 300 jeunes à travers les trois MRCs qui pourront en profiter. Bien que les séances de jeux se feront lors des rendez-vous avec les intervenants, l’équipe du CPSCL souhaite offrir certaines plages horaires pour que les enfants puissent s’amuser en allant directement dans les points de service de Joliette et de Chertsey. Pour ce qui est de Montcalm, les élèves peuvent être soutenus par des professionnels, mais le point de service du secteur ne sera accessible qu’à l’automne de cette année. Marie Suzy Riopel imagine également diversifier son projet avec le prêt de livres, mais le tout reste à être confirmé.

En terminant, le CPSCL voulait remercier trois partenaires clés de « Un jeu pour tous », soit la Ville de Joliette, la Fondation des Samares, pour avoir encouragé le projet grâce à une contribution de 5000 $, ainsi que le CRÉVALE pour son financement de 50 072 $.

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