Culture
Mégan Brouillard arrive à Terrebonne avec son premier spectacle
Revenir à la catégorie
Culture

Mégan Brouillard arrive à Terrebonne avec son premier spectacle

  • Publié le 22 oct. 2024 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Jessica Potsou
Partagez sur Facebook Partagez sur Twitter Partagez sur LinkedIn

Rapidement devenue populaire du les réseaux sociaux pendant la pandémie, l’humoriste Mégan Brouillard se présente aux Québécois dans son premier « one-woman show » intitulé Chiendent.

Diplômée de l’École nationale de l’humour en 2020, Mégan Brouillard a vite eu l’herbe coupée sous les pieds en raison de la pandémie, mais ça ne l’a pas empêchée de se faire un nom grâce à TikTok. 

« J’ai décidé de faire des TikTok. Des fois, les gens disent : “vous êtes tellement brillants de faire des TikTok”. Moi, c’était vraiment plus comme un moyen de survie. J’avais besoin d’être créative », a raconté l’humoriste en entrevue avec La Revue.  

Son besoin de se présenter aux gens l’a même poussée à faire des spectacles dans des parcs et même via Zoom. Malgré son succès rapide, elle reste humble, estimant qu’elle n’a pas sauté d’étapes et précisant ne pas être l’exception à la règle, que d’autres humoristes ont également connu le succès très vite. 

Un humour style couverture de laine 

Dans son premier spectacle, Mégan Brouillard se présente au public. « Ça parle beaucoup des gens qui m’entourent. Je trouve que c’est une belle façon de me présenter. On dit qu’on est la somme des 5 personnes qu’on côtoie le plus », a-t-elle expliqué, soulignant que sa famille est sa plus grande source d’inspiration. « Tout le monde est drôle chez nous », a-t-elle ajouté. 

Comparant son style d’humour à une couverture de laine, l’humoriste estime que c’est chaleureux, mais que ça pique parfois. De son côté, Charles-Antoine Des Granges, qui assume sa première partie, la qualifie avec les trois mots suivants : attachante, western et hilarante. 

« Ça me touche ce qu’il a dit. Je trouve ça le “fun”. Attachante, hilarante, c’est fin et western, je comprends. Il y a de quoi de cowboy quand même, il y a de quoi de “à cheval pas de selle” », a précisé Mégan Brouillard. 

Pourquoi Chiendent comme titre de spectacle ? D’abord, c’est un mot qui est « fun » à dire. Alors que plusieurs personnes ignorent ce qu’est le chiendent, Mégan Brouillard explique qu’il s’agit d’une mauvaise herbe. 

« C’est quelque chose qui pousse quelque part où toi tu ne voulais pas. Ce qui est de la mauvaise herbe pour moi n’est pas nécessairement de la mauvaise herbe pour toi. Puis, c’est vraiment ce principe-là qui suit tout au long du spectacle », a indiqué l’humoriste disant à la blague que les gens s’attendant à du cirque seraient déçus. 

Un beau public à Terrebonne 

Ayant eu la chance de se produire à Terrebonne à quelques reprises, notamment lors de la première partie du spectacle de Katherine Levac, Mégan Brouillard aime beaucoup y faire des spectacles. 

« À chaque fois, je trouve que le monde se met beau avant de venir à Terrebonne. Je trouve que le monde est le “fun”. C’est tellement beau, c’est tellement vivant qu’à chaque fois l’ambiance est électrisante », a-t-elle dit. 

Mégan Brouillard présentera Chiendent au Théâtre du Vieux-Terrebonne le mercredi 30 octobre prochain. 

Précédent Suivant

Articles les plus consultés

Jade Desjardins et sa maman Marie-Ève Séguin, ont joué Le matin de Edvard Grieg, en duo. (Photo gracieuseté)
Culture

22 pianistes à l’œuvre à Mascouche

22 élèves d’Azusa Lachapelle Lemire, professeure de piano à Terrebonne, ont offert un spectacle à la résidence 45 Nord pour clore leur année.   
  • 07 juin 2025
  • Lecture < 1 minute
Laureen Peers
Raymond Paquin, le président de la Société du patrimoine et de l'histoire de Terrebonne. (Photo Médialo - Julien Tilmant)
Culture

La Société du patrimoine et de l’histoire dévoile sa programmation

Fondée en 1975, la Société du patrimoine et de l’histoire de Terrebonne (PHT) fête ses 50 ans avec une programmation estivale riche en découvertes historiques et en animations culturelles.
  • 10 juin 2025
  • Lecture : 3 minutes
Julien Tilmant
Feu de la Saint-Jean, gravure de Julien Breton (en Artois) tirée de Le Terroir, vol. IX, nos 6, 7 et 8, oct.-déc. 1928.
Actualités
Culture

24 juin : des feux de joie religieux à la fête nationale

La fête nationale du Québec n'a pas toujours été le grand rassemblement culturel et patrimonial qu'on connaît aujourd'hui.
  • 13 juin 2025
  • Lecture : 2 minutes
Salle de rédaction