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20 novembre 2024

Rédaction La Revue - redactionlarevue@medialo.ca

Ville de Terrebonne : participer activement à son propre développement économique

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Un peu plus d’un an après la création de sa Direction du développement économique, la Ville de Terrebonne poursuit son repositionnement pour devenir un acteur central de sa propre évolution et participer plus activement à celle-ci.

Par Jean-Marc Gilbert

Terrebonne

La Ville de Terrebonne multiplie les actions pour participer davantage à son propre développement économique, comme en témoigne la récente acquisition du terrain de Litho Mille-Îles. (Photo : Ferlandphoto)

Cette stratégie de développement économique se déploie sur plusieurs fronts, mentionne le premier magistrat de la 10e ville en importance au Québec, Mathieu Traversy. « Pour le parc industriel Tera8, le développement ne sera pas concret à court terme, mais nous avons des discussions avec plusieurs joueurs intéressés », affirme-t-il. En attendant que les premiers projets de cet espace économique écologique de 13 millions de pieds carrés lèvent de terre, Terrebonne ne reste pas les bras croisés. « On achète, on vend et on transforme, lance-t-il avec l’énergie qu’on lui connaît. Nous sommes un acteur actif de notre développement ».

Acquisitions, cessions et préemption

En effet, la Ville a acheté plusieurs terrains au cours des dernières années, comme « l’îlot de la Globe Shoe » (qui englobe l’ancienne manufacture et d’autres bâtiments adjacents) dans le Vieux-Terrebonne et celui de Litho Mille-Îles, sur la rue George-VI. Des « vérifications diligentes » sont aussi en cours pour une potentielle acquisition de l’église Saint-Joachim, dans le secteur La Plaine. Ces trois terrains serviraient notamment à la construction de logements abordables, ce dont Terrebonne a bien besoin avec un taux d’inoccupation de 0,4 %. « Nous aurions pu laisser des terrains se vendre à un promoteur et attendre qu’il vienne nous voir avec un projet de maisons unifamiliales, mais au lieu de ça, nous souhaitons participer à leur développement, avec des logements abordables, car nous croyons en la mixité sociale du territoire », souligne le maire Traversy.

Le terrain de La Bergeronne a aussi été acquis pour un éventuel projet de bibliothèque. Ajoutons à ces transactions la cession d’un terrain à l’organisme Mission Unitaînés pour la construction d’un immeuble de 100 logements abordables pour personnes âgées autonomes dans le Pôle social des Tilleuls. La Ville s’est également prévalue de son droit de préemption sur une trentaine d’immeubles à des fins publiques, en vue de projets potentiels. « Bref, nous posons beaucoup d’actions et nous espérons récolter les fruits de ce travail au cours des prochaines années », résume M. Traversy.

Amener le Complexe Enviro Connexions à un autre niveau

Par ailleurs, le maire a tenu à mettre en lumière la ratification récente du protocole d’entente entre la Ville de Terrebonne et le Complexe Enviro Connexions (CEC). Pendant que la demande d’agrandissement du plus gros lieu d’enfouissement technique (LET) du Québec suit son cours au palier provincial, Terrebonne a déposé, en septembre, sa liste de conditions essentielles à la poursuite des activités du site. Ces conditions, toutes acceptées par le CEC, comprennent notamment la mise en place de ristournes qui seront calculées en fonction du tonnage de matières destinées à l’enfouissement provenant des municipalités à l’extérieur de la MRC Les Moulins. Cet argent sera redistribué aux municipalités qui ont déployé des efforts pour diminuer les déchets à la source. « Les coûts seront réduits pour les villes qui font un effort. Celles qui n’en font pas en paieront le prix », avertit M. Traversy. La Ville désire aussi la construction d’un écocentre, chose encore inexistante à Terrebonne, au sein des installations du CEC. « Nous voulons plus qu’une déchetterie. Nous voulons également recycler les matériaux de construction, réutiliser ce qu’on peut et valoriser certaines matières », conclut le maire, évoquant les principes des 3RV (réduction à la source, réemploi, recyclage, valorisation). Rappelons que, selon les plus récentes données du CEC, près de 96 % des matières enfouies au LET proviennent de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

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