Les forces de l’ordre frappent un réseau de trafic de stupéfiants liés aux Hells Angels

©Photo gracieuseté - Sûreté du Québec

Plusieurs éléments ont été perquisitionnés le 12 mars à Terrebonne et Mascouche.

Une importante opération policière menée par l’escouade régionale mixte (ERM) Outaouais, en collaboration avec le Service de police de Gatineau, a permis d’effectuer 15 perquisitions hier, visant à démanteler un réseau de trafic de stupéfiants relié aux Hells Angels.

L’enquête, amorcée en mai 2024, a mobilisé plus de 80 policiers provenant de différentes unités d’enquête de la Sûreté du Québec et de ses partenaires. Les perquisitions se sont déroulées dans 11 résidences et 4 véhicules situés sur les rues Matte, Vimy, Lesage, Terrace Eardley, Dumas, Jean-Louis-Champagne, Charles et le boulevard St-René, à Gatineau, ainsi que sur la 42e Avenue à Terrebonne, l’avenue Marie Victorin à Mascouche et la rue Guy-Lauzon à Coteau-du-Lac.

La saisie a permis de récupérer une quantité importante de drogues et d’armes : plus de 26 000 comprimés de méthamphétamine, plus de 1,2 kilogramme de cocaïne, plus de 30 grammes de crack, plus de 4 400 comprimés d’ecstasy, ainsi que diverses autres substances illicites. En outre, trois armes à impulsion électrique, quatre bonbonnes de poivre de Cayenne et plusieurs articles liés au trafic de stupéfiants ont également été saisis. Les policiers ont aussi trouvé plus de 15 000 $ en argent comptant.

L’opération visait à recueillir des preuves supplémentaires sur les individus suspectés de trafic de stupéfiants. Les éléments saisis pourraient permettre de démontrer l’implication d’une ou de plusieurs personnes dans ces activités illicites dans plusieurs secteurs.

Toute personne détenant des informations en lien avec des activités de trafic de stupéfiants est invitée à contacter la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264. Pour tout renseignement concernant la possession, le trafic ou l’utilisation d’armes à feu, la ligne d’information CENTAURE est accessible au 1 833 888-2763.

L’enquête se poursuit.

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