À la découverte de Kristian Bolanos Sandoval, graphiste

  • Publié le 29 juin 2024 (Mis à jour le 23 mai 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Antoine Pelletier

Kristian Bolanos Sandoval, d’origine vénézuélienne, est l’artiste qui se cache entre autres derrière les affiches des dernières éditions du Festival Grande Tribu de Mascouche et Terrebonne.

La Revue s’est entretenu avec le graphiste afin d’en apprendre davantage sur sa passion pour les arts visuels, son intérêt pour la culture geek et ses nombreux projets. Parce qu’en plus d’avoir récemment travaillé sur l’affiche promotionnelle de Grande Tribu, Kristian Bolanos Sandoval se tient très occupé. Il est à la tête de son entreprise en graphisme, Neon Cactus, exposera ses créations au Comiccon de Montréal en début juillet et tente de trouver du temps entre ses multiples initiatives pour parfaire ses techniques de peinture. 

Les résidents de Terrebonne et de Mascouche risquent d’avoir croisé plusieurs visuels créés par l’artiste, ayant entre autres participé à la conception des affiches de Grande Tribu dans les dix dernières années. « C’est un beau travail de collaboration avec la Société de développement et d’animation de Mascouche (SODAM). À chaque nouvelle édition du festival, j’essaie de m’inspirer un peu des tendances pour faire évoluer l’image de marque, sans perdre l’essence du festival. C’est pourquoi ça tourne pas mal toujours autour de l’ours, qui est devenu emblématique de Grande Tribu », a détaillé le Vénézuélien. 

Hormis cela, il a aussi participé aux visuels du Marché public moulinois, de retour cet été dans la MRC Les Moulins, et des restaurants Xavier et McTavish à Terrebonne. 

Liberté de créer 

« Comment je décrirais mon art? Je ne sais pas trop, parce que je suis libre de faire ce dont j’ai envie sans me restreindre », s’est exprimé celui qui vit aujourd’hui à Montréal. Grand passionné de cinéma, de comics, de musique et de jeux vidéo, il aime particulièrement partager sa propre vision de la culture geek sur ses réseaux sociaux, à travers ses œuvres numériques.

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Passionné de la culture « geek », Kristian Bolanos Sandoval puise de l’inspiration dans différents films ou séries.

Kristian Bolanos Sandoval a effectivement, au cours de sa carrière, développé un intérêt pour l’art visuel numérique, qui lui permet une meilleure efficacité selon lui. « Le fait de créer de manière numérique me simplifie grandement le processus, m’évitant notamment de devoir dessiner à la main, scanner le résultat, etc. Là, je fais tout d’un coup à même mes logiciels ou ma tablette. » 

Naissance d’une passion 

C’est vers l’âge de cinq ou six ans qu’un jeune Kristian a visité le bureau de son oncle graphiste au Venezuela. C’est d’ailleurs grâce à lui que l’artiste a eu la piqûre, et ce dès ses premiers dessins. « J’étais installé où il travaillait et je dessinais. Mon oncle était en mesure d’ensuite imprimer ce que je faisais, et c’est ce qui m’a guidé vers le graphisme aujourd’hui », a-t-il raconté. 

Maintenant fier papa d’une jeune fille de deux ans, l’artiste a admis manquer de temps, mais souhaiterait grandement se remettre à créer à la main un jour, pour son plaisir personnel. 

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