Les élèves auraient élu la CAQ

Publié le 18 mars 2025 (Mis à jour le 23 mai 2025)
Lecture : 2 minutes

Kim Desormeaux

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Les élèves de 5e et 6e année de l’école primaire Saint-Louis à Terrebonne ont récemment vécu une expérience unique en plongeant au cœur du processus démocratique grâce à l’initiative de leurs enseignants.

Dans le cadre du nouveau programme de Culture et Citoyenneté québécoise, les enseignants ont organisé un débat entre les candidats de la partielle de Terrebonne, suivi d’un vote simulé.

« Quand mon collègue et moi avons entendu parler de la partielle, nous avons voulu faire vivre cette expérience aux élèves. Nous avons contacté tous les grands partis politiques provinciaux pour les inviter à débattre et nous avons reçu le matériel d’Élections Québec pour recréer un véritable scrutin », explique Frédéric Paquin, enseignant de 5e année.

Trois candidats ont répondu présents et ont défendu leurs idées devant des élèves curieux et attentifs, à savoir: Alex Gagné (Coalition Avenir Québec), Catherine Gentilcore (Parti québécois) et Nadia Poirier (Québec solidaire). Après le débat, place au vote ! Les jeunes se sont prêtés au jeu en utilisant de vraies urnes et des isoloirs, rendant le processus encore plus concret.

L’indépendance effraie les jeunes

Les résultats ont révélé un intérêt marqué pour le parti de la Coalition Avenir Québec (CAQ), qui a recueilli 53 votes (40,15 %), suivi de près par Québec Solidaire (QS) avec 51 votes (38,64 %). Le Parti Québécois (PQ) a obtenu 20 votes (15,15 %), tandis que le Parti conservateur du Québec (PCQ) et le Parti libéral du Québec (PLQ) ont respectivement reçu 4 votes (3 %) et 3 votes (2,27 %). Un bulletin a été annulé.

« En parlant avec les élèves, nous avons remarqué que la mention que le Québec devienne un pays fait peur aux enfants. C’est ce qui explique en partie le classement du vote », mentionne une enseignante de 6e année.

Lors de cet événement, les élèves ont beaucoup appris. « Ils ont adoré l’expérience. Maintenant qu’ils ont rencontré les candidats, tout devient plus concret pour eux », conclut M. Paquin.

Une leçon de démocratie grandeur nature qui marquera sans doute les jeunes électeurs de demain.

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