« Ça prend une opposition forte à Québec » – Paul St-Pierre Plamondon

Publié le 27 sept. 2022 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
Lecture : 2 minutes

Stéphane Fortier

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Le chef du Parti Québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, était de passage à Mascouche en cette journée pluvieuse du 27 septembre. Il est venu appuyer son candidat dans Masson, Stéphane Hanfield.

Comme M. Handfield est le porte-parole du PQ en matière d’immigration, le chef a voulu parler d’abord de la question du chemin Roxham, que pas moins de 25 000 réfugiés ont emprunté depuis janvier. « Le gouvernement fédéral finance carrément le passage de ces gens. Pas moins de 500 M$ ont été consacrés au passage de ces gens et aux dépenses afférentes », lance le chef du PQ. « Des passeurs peuvent demander jusqu’à 8 000 $ par personne pour la conduire au chemin Roxham. C’est un véritable trafic d’êtres humains », ajoute Stéphane Handfield, qui est avocat spécialisé en immigration. « Ce système est imposé par le fédéral, et le gouvernement Trudeau pourrait y mettre fin. Pendant ce temps, le gouvernement du Québec tolère et ne fait rien pour régler la situation », renchérit Paul St-Pierre Plamondon.

La question de l’urne

Pour le chef des souverainistes, la question de l’urne est directement en lien avec la représentation à l’Assemblée nationale. « Est-ce qu’on veut donner un pouvoir absolu à François Legault? Ça prend un contrepoids à l’Assemblée nationale, une opposition forte. C’est ça que les gens doivent réaliser une fois rendus devant la boîte de scrutin », mentionne celui qui se dit heureux de voir son parti grimper de quelques points à chaque sondage.

Paul St-Pierre Plamondon a ajouté que la question de l’urne pouvait aussi bien toucher la souveraineté du Québec et l’avenir du français.

Lors de sa visite, le chef du PQ était entouré d’une dizaine de policiers de la Sûreté du Québec et du Service de police de Mascouche au restaurant Au Poulet Nouveau.

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