Celui qui veut vous aider à vous relever

  • Publié le 8 févr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Naomie Briand

« Mettre un genou par terre, c’est correct. Il ne faut pas que le deuxième suive. Si tu sens que tu es en train de trembler de l’autre jambe, tu as besoin d’aide. » Voilà les mots qu’adresse Stéphane Vinet à ceux et celles qui pourraient être tentés de plier l’échine devant l’adversité et commettre l’irréparable. Il offrira d’ailleurs une conférence sur le sujet, dont une partie des profits seront versés au Centre de prévention du suicide de Lanaudière (CPSL).

L’homme d’affaires moulinois ne s’en cache pas : il a lui-même fait face à des difficultés en 2015 et il a dû consulter. « Je ne passerai jamais à l’acte, mais j’ai eu besoin d’aide. » Il demeure convaincu qu’une solution existe pour tout. « Il faut adresser la situation. J’ai appelé mes amis, j’ai mis mon orgueil de côté. Moi, aujourd’hui, Stéphane Vinet, je l’aime. J’ai 53 ans et j’ai plein de projets. »

Redonner au suivant

Il estime maintenant qu’il doit redonner au suivant, ce pourquoi il offrira une conférence pour laquelle une partie des profits, au minimum 2000 $, sera remise au CPSL.

À qui s’adresse l’événement? À monsieur et madame Tout-le-Monde, bien entendu, mais aussi aux gestionnaires. « J’ai la prétention de pouvoir convaincre les gestionnaires de prendre soin des humains. » Sur ce point, il se fait très critique. « Est-ce que la société nous outille bien? Non. On devrait doubler d’ardeur auprès des jeunes. Comme parents, comme société, qu’on leur donne la chance d’essayer. Il se peut que ton enfant soit mécanicien, et pas astronaute. Il faut oublier la performance. »

La conférence Vivre dans l’adversité, de relever et réussir de Stéphane Vinet sera présentée au Pavillon du Grand-Coteau le vendredi 24 mars, et précédée d’un cocktail à 18 h. Jusqu’à 250 personnes sont attendues. Pour réserver votre place : stephane@stephanevinetconsultant.com, ou directement sur sa page Facebook.

Savoir se relever

Se relever après un coup dur semble devenu une seconde nature pour M. Vinet, qui s’est lancé en affaires à l’automne en se donnant un an pour prendre sa vitesse de croisière. Le 24 novembre, ses plans étaient de nouveau chamboulés en raison d’une embolie pulmonaire. « J’étais à une heure de la mort. Ma femme m’a littéralement sauvé la vie deux fois : le jour que je l’ai rencontrée, et le 24 novembre », dit-il, reconnaissant pour sa décision d’appeler les secours.

Aujourd’hui, il dit avoir encore plus envie d’aider son prochain. « Ça me fait du bien. Et quand je fais du bien, je dors bien », lance Stéphane Vinet. « Si je sauve trois ou quatre personnes dans les prochains mois, je vais être fier de moi. »

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