Les petits trucs d’une famille écologique

  • Publié le 19 avr. 2023 (Mis à jour le 29 avr. 2025)
  • Lecture : 2 minutes
Stéphane Fortier

En cette semaine où l’on souligne la Journée de la Terre, le 22 avril, il semblait approprié de voir comment on peut atteindre l’objectif du zéro déchet grâce à une famille de Mascouche qui a pris les moyens pour réduire son empreinte écologique.  

La famille d’Anne-Marie de Leeuw et David Laberge, avec leurs quatre enfants, montre l’exemple par toutes sortes de petits gestes au quotidien. Modestement, les parents affirment que des familles sont allées encore beaucoup plus loin dans l’atteinte du zéro déchet. Certains vont même jusqu’à faire leur propre savon. « Nous n’avons pas encore atteint l’objectif du zéro déchet, mais nous y aspirons, mentionne Anne-Marie de Leeuw. On a tendance à mettre trop de choses à la poubelle. On va souvent trop vite par paresse », fait-elle remarquer en parlant des gens en général. Des mouchoirs jetables, par exemple, ça va au compost. « Il n’y a pas que les restants de table qui peuvent être compostés. Pour faire cuire nos muffins, on utilise des moules lavables. Et pourquoi pas des plaques de silicone dans le fond des contenants en tôle pour aller au fourneau ? », questionne Mme de Leeuw.  Et au lieu d’essuie-tout jetables ? « On utilise des serviettes de table lavables. Les fameux bâtons de popsicles et les déchets d’aiguisoir à crayons, ça va aussi au compost », affirme-t-elle.

Et les bacs ?

La famille d’Anne-Marie et David utilise encore des bacs noirs, mais à raison d’un seul sac aux deux semaines. « Les rouleaux de papier de toilette vont déjà au bac de recyclage, mais en les remplissant de déchets de sécheuses, ils peuvent faire de très bon combustible pour allumer un feu », fait remarquer Mme de Leeuw. La famille a également entrepris d’enlever tout ce qui est métaux du bac. « Nous allons les porter dans une pesée de métaux où on les rachète pour pas grand-chose, mais c’est pour le principe. Même chose pour tout ce qui est en aluminium. Et en ce qui a trait aux vêtements, même troués, on peut les apporter à une friperie », de poursuivre Mme de Leeuw.

Et les sacs de lait ? « Saviez-vous que des gens tricotent des matelas en se servant de sacs de lait ? On les réutilise également pour garder des aliments au congélateur. »

Bien sûr, la famille a commencé à faire du compost maison. « On fait notre compost directement dans un vieux bac de jardin que l’on brasse régulièrement, souligne-t-elle. Pour certains produits hygiéniques, il y a des endroits comme la boutique Un Monde à Vie et la succursale IGA à Mascouche où l`on peut remplir des contenants de shampoing, de revitalisant et de savon à main », nous dit la mère de famille, qui rappelle que la terre a été faite pour qu’on en prenne soin, pour que l’on soit respectueux avec elle. « On pourrait faire plus, c’est sûr, mais c’est dans les petites choses, une étape à la fois, que l’on va réussir à la protéger adéquatement », de conclure la Mascouchoise.     

Articles les plus consultés

Photo Médialo - Sabrina Quesnel-Bolduc
Communauté

La HUTTE améliore ses services

La nouvelle chambre froide permettra une meilleure gestion de la réception et de la conservation des denrées périssables.
(Photo gracieuseté - CISSS de Lanaudière)
Communauté

Louise Bessette honorée pour ses 50 ans de bénévolat

En octobre, Louise Bessette cumulait 50 ans de bénévolat à l'Hôpital Pierre-Le Gadeur. Le CISSS de Lanaudière a souligné cet anniversaire.
Divers élus, partenaires et représentants du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière étaient présents pour l’inauguration de Maskosiwin. (Photo gracieuseté)
Communauté

Maskosiwin, une caravane mobile aux 1001 services éducatifs

La caravane éducative Maskosiwin offrira des services éducatifs et culturels directement aux jeunes Autochtones et à leurs familles.