Deux artistes de Terrebonne veulent défier les attentes au Festival international de la chanson de Granby

À l’aube de l’ouverture du Festival international de la chanson de Granby (FICG), deux résidents de Terrebonne sont déterminés à remporter les grands honneurs lors du Grand concours Hydro-Québec en faisant valoir leur meilleur talent caché aux festivaliers réunis sur place.

Marilou Langlois fait partie de ces demi-finalistes qui attendent ce moment depuis près d’un an. À l’approche du jour de sa performance, le 16 août prochain, la chanteuse pop se prépare à monter sur scène en toute simplicité, en toute quiétude. Comme elle le fait depuis qu’elle a commencé à chanter, elle ne veut rien d’extravagant dans le rendement de ses interprétations. 

« Je me suis inscrite sans trop d’attente. Je voulais me challenger, j’avais envie de faire plus de place à cette passion-là », explique Marilou Langlois, infirmière-clinicienne de métier, qui a rempli le formulaire d’inscription dès le mois de février pour tenter sa chance à Granby, cet été. Elle a par la suite pu assurer sa place en se rendant sur place aux auditions, en avril. « Je me suis dit que le festival allait être une belle expérience pour moi, » raconte-t-elle. 

« Pour moi, c’est un festival qui a une grande crédibilité. […] J’ai été heureuse de constater que j’ai été sélectionnée. » – Marilou Langlois 

L’artiste a le nom des trois chansons qu’elle compte interpréter sur scène, devant le jury et le public, le 16 août : Douleur, de Félix Leclerc ; Tu peux partir, de Daniel Bélanger ; et Tout n’est pas pour toujours, de Vincent Vallières. 

Pour sa part, Olivier Lamarre montera également sur scène lors des demi-finales, le 14 août. L’auteur de l’album Le Fracas des âmes innocentes, paru au printemps 2024, a sauté sur l’occasion de participer au concours dès qu’il en a entendu parler, l’hiver dernier. Selon lui, le timing était parfait pour y participer cette année, compte tenu que son album était déjà sorti. 

« C’est une très grosse visibilité, à Granby », soutient l’artiste-autoproducteur, qui se spécialise dans le genre post-punk. « Il y [aura] beaucoup de gens de l’industrie de la musique [dans la salle], et je me sens prêt de passer à l’étape de la commercialisation, de monter un show qui pourrait se vendre en tournée. » 

Olivier Lamarre lors du tournage du vidéoclip de la chanson

Olivier Lamarre dit avoir vraiment apprécié son expérience en audition, qui dit-il s’est fait dans une ambiance très professionnelle : il a pu consulter un metteur en scène, un professeur de chant, et un directeur musical, entre autres. L’équipe de près de dix personnes va continuer de travailler avec lui jusqu’à sa performance en demi-finales, et lui permettra d’acquérir des connaissances qu’il pourra préserver pour la suite de sa carrière en musique. 

Le chanteur estime qu’il ne serait pas rendu où il est aujourd’hui sans le soutien continu de sa ville natale. « À la fois la municipalité et la communauté de Terrebonne [m’ont été très favorables]. Ce n’est pas juste la ville, mais les gens aussi. C’est quand même bouillonnant, comme ville. J’ai de la chance d’avoir été ici toutes ces années. » 

Les détails concernant les performances musicales de Marilou Langlois et d’Olivier Lamarre, ainsi que de tous les autres demi-finalistes, sont disponibles sur le site du Festival international de la chanson de Granby.

Les billets pour assister à la compétition peuvent également être procurés via le site web. (Daniel Birru)