Trouver le bonheur à Copenhague avec Julie Corbeil

  • Publié le 26 nov. 2025
  • Lecture : 2 minutes
Sabrina Quesnel-Bolduc

Julie Corbeil est documentariste et réside dans le Vieux-Terrebonne. Le 26 octobre, dans le cadre de la tournée des Grands explorateurs, elle lançait son documentaire, Copenhague – à la découverte du bonheur. Depuis près de 20 ans, elle œuvre dans le monde de la télévision et de la ciné-conférence voyage. 

Tout juste sortie de l’Université du Québec à Montréal et diplômée en journalisme, Julie Corbeil part en Inde, caméra à l’épaule. Elle y tourne son premier film et le présente pour les Grands explorateurs. Dans cette même lignée, elle débute une tournée scolaire avec deux de ses films : l’Inde et le Maroc. Amoureuse de l’Amérique latine, c’est le Guatemala et la ville de Mexico qui l’attire ensuite.  

« J’aime l’espèce de chaos latino-américain et j’ai appris l’espagnol quand j’étais jeune. Je partais avec tout mon équipement, ça faisait partie de ma démarche », explique-t-elle. 

Avec Copenhague – à la découverte du bonheur, Julie Corbeil souhaitait réaliser un film qui lui ressemblait et qui pourrait inspirer l’auditoire. Lors d’une entrevue accordée à La Revue, elle parle du besoin de légèreté qui l’a, entre autres, poussé à choisir cette destination. « J’ai fait des films dans le passé où l’on voyait plus de pauvreté, d’enjeux sociaux. Cette fois-ci, j’avais envie de faire un film qui tournait autour de ce que j’aime dans la vie. »  

Il était important pour la réalisatrice que la ville soit son sujet. « Il y en a beaucoup trop à dire quand on parle d’un pays, clame-t-elle, j’ai décidé de me concentrer sur la capitale du Danemark », déclare-t-elle. Pendant son premier voyage exploratoire de deux mois, elle capte des images et entame sa recherche. Elle y retournera par la suite pour compléter le film. 

Pourquoi autant de bonheur? 

À son arrivée, elle est frappée par le calme : « il y a beaucoup de vélo, c’est la première chose que les gens remarquent en arrivant, ce n’est même pas comparable à Montréal. Il y a moins de son de voiture, l’ambiance est feutrée ». La ville compte plus de 600 000 habitants et ne connait pas de problème de transport en commun apparent. Se déplacer en ville est simple et accessible et les gens sont respectueux, selon la voyageuse. 

Dans son documentaire, Julie Corbeil expose l’accès à la nature dont les Copenhaguois profitent. Ville portuaire, les citoyens ont accès à l’eau et à de grands espaces verts en moins de 15 minutes. 

« On embrasse l’hiver, ce n’est pas juste une saison ennuyante, ils continuent à faire du vélo. Les ambiances qu’ils créent pour profiter de la saison m’ont inspiré. J’ai pris l’habitude d’allumer des bougies et d’imaginer des environnements design», explique-t-elle. 

Après ses représentations, des gens la rencontrent pour lui dire qu’ils sont déjà passés par la ville du bonheur en croisière. Mais pour elle, une immersion d’une dizaine de jours est nécessaire pour vivre l’expérience pleinement.

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