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27 février 2018

ATHLÈTE D'EXCEPTION : Des derniers milles motivants

©Alex-Anne Gagnon à la Coupe du monde du Japon, en 2016. (Photo : archives)

La première fois qu'Alex-Anne Gagnon a dévalé une pente de ski, elle avait moins de deux ans. Son père la portait sur lui. Le ski est une affaire de famille chez les Gagnon. Les parents se sont rencontrés sur une piste de ski et leur voyage de noces en était un de ski. Ne vous demandez pas pourquoi la Terrebonnienne de 22 ans performe aujourd'hui dans le circuit de la Coupe du monde de ski acrobatique de bosses.

Alex-Anne n’a pas vécu les Olympiques comme elle l’aurait souhaité. N’ayant pu se classer, elle a tout de même encouragé avec joie son frère, Marc-Antoine, et ses coéquipiers depuis les estrades. «C’est l’expérience d’une vie! On a tellement eu de plaisir!» lance l’athlète qui se dit motivée à entreprendre les quatre dernières coupes du monde de la saison, sa dernière en carrière.

«Voir les autres performer m’a permis de savoir où je me situe dans le lot. Les regarder d’en bas m’a donné le feu. J’ai juste hâte de montrer que j’ai ma place parmi les meilleures au monde», confie celle qui sera au Japon pour une épreuve en simple et une autre en duel, les 3 et 4 mars.

Cet arrêt annuel au Japon est devenu le préféré de la jeune femme depuis qu’elle y a réalisé son meilleur résultat en coupe du monde avec une 4e place. C’était en 2015, à sa première présence dans ce circuit à l’étranger. «J’avais participé à ma première finale à ma 4e Coupe Canada et l’équipe m’avait offert la chance d’aller au Japon, se rappelle-t-elle avec un sourire dans la voix. J’ai montré que je méritais d’être là. C’était incroyable, je ne pouvais pas demander mieux!»

Alors que sa carrière de skieuse s’apprête à prendre fin pour faire place à des études en médecine, Alex-Anne revient sur ses années sportives. C’est à 8 ans qu’elle a commencé la compétition en bosses à Val Saint-Côme. À 13 ans, elle se joignait à l’équipe du Québec et à 18 ans, à celle du Canada.

«J’ai toujours rêvé d’aller aux Jeux olympiques, mais aujourd’hui, je réalise que peu de gens peuvent y accéder. J’ai tout essayé, je ne peux pas être déçue, je suis passée super proche. Ça ne change pas la personne que je suis. Je suis fière de tout ce que j’ai accompli», conclut-elle, sans regret.

Et ce n’est pas encore fini.

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