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21 décembre 2017

ATHLÈTE D'EXCEPTION : Étienne Marcoux à la croisée des chemins

©Étienne Marcoux évolue cette année avec l’Indy Fuel, à Indianapolis, dans la Ligue de hockey de la Côte Est (ECHL). (Photo : Whiteshark Photography)

Issu du programme Ulysse de l’école de l’Odyssée, Étienne Marcoux est désormais un «simple» athlète et non pas un étudiant-athlète. Après deux saisons victorieuses avec l’Université du Nouveau-Brunswick, le Terrebonnien défend la cage de l’Indy Fuel, à Indianapolis.

Le gardien de but de 24 ans qui évolue présentement dans la Ligue de hockey de la Côte Est (ECHL) ne s’en cache pas : il tente sa chance chez les professionnels et étudiera ses options à la fin de la présente saison.

«Bon but est d’avoir une bonne saison et de bonnes statistiques, et de donner une chance à mon équipe de gagner à chaque match que je joue», souligne-t-il, conscient qu’il en est à un moment de sa carrière où il doit penser à lui.

Cette saison, il cumule une fiche de 4 victoires, 3 défaites et 1 défaite en tirs de barrage. Il compte un pourcentage d’efficacité de 0,939 et une moyenne de buts alloués de 2,31. «J’ai connu un bon début de saison. J’aimerais que l’équipe aille mieux et j’aimerais jouer plus, mais je suis content des matchs qu’on me donne», confie celui qui a récemment passé six jours avec le Rocket de Laval, club-école du Canadien de Montréal, pour un essai maximal de 25 parties.

«Je n’ai pas joué avec le Rocket. J’ai agi comme "back up" deux matchs, mais j’ai pu pratiquer avec les joueurs, fait-il savoir. C’était une belle expérience, d’écouter le "staff" et d’apprendre.»

Plus de temps libre

Si le calibre de jeu des joueurs de la ECHL peut s’apparenter à celui qu’il a connu dans les rangs universitaires l’an dernier, le gardien remarque une grande différence : «C’est ma "job" à temps plein, je n’ai pas d’école. Il y a beaucoup plus de matchs. La semaine dernière, on a joué quatre parties en cinq jours.»

Affirmant bien s’adapter à cette nouvelle réalité, il admet parfois se demander quoi faire de son temps libre. «On pratique de 10 h 30 à 11 h 45. Le reste du temps, je fais ce que je veux. Ça peut être long quand on est quelques jours sans jouer. À l’école, ça passait plus vite, relate-t-il, amusé. C’est un autre mode de vie. On s’habitue, je fais des activités avec des gars de l’équipe.»

D’Ulysse aux rangs professionnels

C’est vers l’âge de 5 ou 6 ans, en observant José Théodore, que Marcoux a pour la première fois porté l’équipement de gardien de but. «Je ne l’ai jamais enlevé depuis», précise-t-il au bout du fil.

Cet équipement l’a mené dans le programme Ulysse, fondé par son père, François. «J’ai joué la première année du programme. Il n’était pas développé et sérieux comme aujourd’hui. Le mercredi, on ne savait pas toujours si on allait jouer le week-end. C’était quelque chose de spécial, de vivre ça avec mon père. Certains me disaient d’aller dans le midget AAA, que je n’allais jamais être repêché, mais je me suis toujours dit que si j’étais bon, quelqu’un allait venir me chercher, peu importe la ligue dans laquelle j’allais être.»

Une vision qui lui aura permis de s’épanouir dans son sport, particulièrement lors des deux dernières années. Le cerbère a remporté deux championnats universitaires avec les Varsity Reds. Sans oublier ses «trois belles années» passées avec l’Armada de Blainville-Boisbriand (LHJMQ) «dans ma cour, près de chez nous», conclut-il.

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