ATHLÈTE D'EXCEPTION : Les championnats se suivent pour Annabelle Guay

La joueuse de baseball de Terrebonne Annabelle Guay a connu une autre saison mémorable, laquelle s’est d’ailleurs terminée avec l’obtention du prix de la joueuse AA compétitions lors du récent Gala Méritas de Baseball Lanaudière.

Plusieurs moments ont marqué la saison 2017 d’Annabelle Guay. À la fin du mois de juillet, elle se trouvait près de Vancouver pour participer au championnat canadien Little Ligue U13. Une victoire de son équipe en finale lui a permis d’accéder pour une première fois au championnat mondial de la même ligue, à San Francisco, au début du mois d’août.

Si elle n’a pas atteint le carré d’as, elle garde un bon souvenir de l’expérience. «Juste jouer m’aide à m’améliorer et jouer contre d’autres pays montre comment tu peux toujours être meilleur. Ils sont vraiment bons!» souligne-t-elle.

À son retour au Canada, la Terrebonnienne a pris part à un tournoi sur invitation pour l’équipe canadienne de baseball féminin. Elle était d’une formation composée de prospects âgées de 21 ans et moins. La jeune fille de 14 ans admet s’être sentie intimidée parmi un groupe d’athlètes plus âgées.

«Il y avait des "madames" plus musclées que moi, relate-t-elle en souriant, mais elles étaient gentilles. Elles essayaient de m’aider à m’améliorer.»

Deuxième médaille d’or

Du 17 au 20 août, Annabelle s’est également alignée avec l’équipe féminine du Québec de la Little League U16 le temps d’un championnat qui s’est déroulé à Vaughan, Ontario. En finale, contre l’Alberta, la formation québécoise a remporté les grands honneurs pour donner à la Moulinoise sa deuxième médaille d’or de la saison.

Comme si ce n’était pas assez, elle a aussi conclu sa saison au sein des Élites de Lanaudière bantam AA, en atteignant la demi-finale des séries éliminatoires.

Bien que le baseball en extérieur soit pratiquement terminé, Annabelle ne restera pas pour autant inactive dans les prochains mois. «Je vais me consacrer à l’école, fait savoir l’étudiante en sport-études à l’école Félix-Leclerc. Il n’y a pas beaucoup de repos durant l’hiver. Les entraîneurs ne veulent pas qu’on perde la forme. On court intensément!»