Autre vol à la Banque CIBC

Pour une deuxième fois en moins de trois semaines, un vol qualifié a été perpétré à la succursale de la Banque CIBC du boulevard des Seigneurs, le 29 mars.

Le suspect s'est présenté à la banque située à l'intersection du boulevard Moody, peu après 14 h, et a attendu patiemment en file qu'une employée se libère. En arrivant devant elle, il a dit qu'il s'agissait d'un «hold-up», raconte la police de Terrebonne.

L'employée aurait alors remis «plusieurs liasses de billets» au voleur avant que celui ne prenne la fuite à la course, en empruntant le boulevard Moody, en direction de la rue Saint-Louis. Le montant dérobé n'a pas été rendu public.

Une fois sur place, les policiers ont effectué un ratissage, sans succès.

Selon la description fournie, le voleur serait un homme blanc d'une quarantaine d'années, mesurant environ 1,70 mètre (5 pi 6 po) et s'exprimant en français. Au moment du vol, il portait une casquette noire ainsi qu'un coton ouaté rouge avec un logo blanc et bleu-noir à l'avant.

Le soir même du méfait, les policiers ont interpellé un homme, à Terrebonne, qui correspondait à la description donnée. Après vérifications, il a été relâché, car il n'avait rien à voir avec l'événement.

«Intersection charnière»

Il s'agit de la deuxième fois en moins de 20 jours que l'institution bancaire est la cible d'un vol qualifié.

Le 10 mars, un vol similaire a été commis. Un homme dans la cinquantaine s'était emparé d'une certaine somme avant de fuir à bord d'un véhicule.

Deux jours plus tard, les policiers ont mis la main au collet du suspect, Paolo Gervasi, un Montréalais de 56 ans qui serait un «multirécidiviste» en la matière, selon les policiers.

Pourquoi la même banque a-t-elle été visée deux fois en si peu de temps?

Il ne s'agirait que d'une coïncidence, selon le capitaine Benoit Bilodeau, du Service de police de la Ville de Terrebonne.

Il affirme toutefois que l'institution financière est située «à une intersection charnière, à proximité de plusieurs points de fuite», tels que les autoroutes 25 et 640, l'Île-des-Moulins et le terminus d'autobus, ce qui a pour effet de complexifier la tâche des policiers.

Au moment d'écrire ces lignes, le suspect du deuxième vol n'avait toujours pas été arrêté.