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05 juillet 2005

Beaucoup de kilomètres… et de vent de face

 

Accompagné de sa famille, l’écrivain lachenois Paul Meunier a entrepris un voyage à vélo à travers le Canada avec son amie Ginette Laverrière, au profit de Développement et Paix. M. Meunier profite de quelques pauses au cours de son périple, qui se déroule du 19 juin au 26 août, pour donner des nouvelles de son aventure aux lecteurs et lectrices de La Revue.

Beaucoup de kilomètres… et de vent de face

"Les voyages forment la jeunesse", et si l’on est déjà d’un certain âge, ils nous la font retrouver, si on l’a perdue, ou perdurer, si on l’a toujours gardée. Eh bien, pour Ginette, ma famille et moi, cette traversée du Canada pour Développement et Paix poursuit notre jeunesse, la prolonge, l’affermit.


Paul Meunier, collaborateur spécial


Comment résumer une semaine si riche en émotions et en découvertes autant sur le plan géographique, physique, psychologique que spirituel ou philosophique. Après avoir accordé une entrevue à RDI le lundi 20 juin en avant-midi pour parler de cette traversée nommée "La randonnée de l’espoir", nous avons effectué nos premiers coups de pédales; le périple commençait alors pour vrai. Bien que l’on ait commencé à pédaler vers 11 h 30, cette première journée en vélo se terminait à Agassiz avec un premier 100 km… plutôt facile! Faut dire que la route était surtout plane et que l’on carburait à l’adrénaline, car ces premiers coups de pédales étaient si attendus! Le rêve devenait réalité, comme je l’écrivais dans le dernier article.


Une claque en pleine face


Mais les journées se suivent et ne se ressemblent pas. Le lendemain, le mardi 21, la journée s’annonçait plutôt rude. Dès l’avant-midi, le vent nous était contraire, mais le pire était à venir... Après un bon dîner à Hope commençait notre première montée, ou ascension d’une montagne. Ouf! Une claque en pleine face... Sous un soleil de plomb, une pente abrupte d’une douzaine de kilomètres nous attendait dans le calme de sa beauté trompeuse et provocante. Confronté à l’obstacle, l’homme se découvre, comme le disait Saint-Exupéry. Ginette et moi avons vite découvert nos limites! C’est une belle leçon d’humilité qui nous empêche de nous prendre pour des athlètes accomplis.

Après 73 km, on était tous deux claqués! On a alors dû mettre les vélos sur le toit de l’auto pour aller à Princeton, notre havre de repos pour la nuit. C’est là qu’il fait bon se rappeler le pourquoi de tant d’efforts, la raison pour laquelle on pédale, ou le sens qui nous dépasse et qui donne une signification profonde à nos coups de pédales : ramasser des dons pour Développement et Paix, fonds qui serviront dans les pays pauvres du Sud (en Afrique, en Asie et en Amérique latine) à l’amélioration des conditions de vie et de travail de leurs populations. Vous pouvez donner à Développement et Paix (en ajoutant la mention Développement et Paix - vélo) par téléphone au (514) 257-8711, par la poste au 5633, rue Sherbrooke Est, Montréal, Québec, H1N 1A3, et sur son site Internet : www.devp.org.


Balade santé… de 111 km


Il est étonnant de voir comment le corps récupère rapidement quand on l’aide un peu : une bonne nuit de sommeil, des repas bien équilibrés et des suppléments de protéines (fournis par Le choix des pros de Terrebonne), ainsi que des vitamines et une glucosamine de qualité supérieure (Vie de Velours) pour nos articulations, entre autres pour nos genoux, et nous voilà de nouveau frais et dispos.

Une balade de santé de 111 km nous attendait le mercredi 22 juin, qui nous a conduit de Princeton à Pentincton. Une balade de santé, disais-je, du moins en matinée!... Je pense que ni Ginette ni moi n’avons si bien pédalé : 68 km avant le dîner parmi les vallons de la magnifique vallée de l’Okanagan avec une vitesse moyenne de 28,8 km/h, malgré deux arrêts, grâce au vent dans le dos. Cela aurait été impossible sans nos deux vélos Fondriest (fournis gracieusement par M. Vandoni d'Italcycle). Mais en après-midi, ça change : vent de face et longues montées. C’est là, à Pentincton, que nous prenons notre première journée de repos à la plage, mais aussi à l’épicerie et à la buanderie... Les besoins de base, quoi !


Encore du vent de face


Le 24 juin, départ de Pentincton pour Vernon, un périple de 78 km à vélo. De longues côtes et du trafic sur la 97 Nord; c’en est dangereux compte tenu du peu d’accotements. On saute les villes de Westbank et de Kelowna en auto. La forme est au rendez-vous, c’en est étonnant! Ni les muscles ni le cœur ne flanchent. L’entraînement intensif de la dernière année, les Fondriest et les suppléments protéiniques font effet.


Samedi 25 juin. Vernon - Sicamous. Petite journée de 44 km à cause de la pluie intermittente. On passe l’après-midi dans une piscine et un spa intérieurs à Sicamous. Le lendemain, on reprend la route pour Revelstoke. On était loin de se douter que 72 km de montées continues nous attendaient, en plus d’un vent de face! On n’avait jamais vécu cela. On dîne à Revelstoke, où l’on passe le restant de la journée.


Durant cette première semaine en Colombie-Britannique, on aura pédalé 471 km entre monts et vallées malgré deux jours de repos, de quoi en décourager plusieurs. Mais la beauté des paysages, la forme physique soutenue par nos deux montures Fondriest, la vie en famille et la cause pour laquelle on roule s’avèrent une potion magique qui nourrit notre volonté autant que nos muscles. C’est une manière agréable de vivre intensément un été en pensant aux plus démunis de la planète comme à soi-même.


Suivez cette traversée cet été dans La Revue et sur notre site Internet : www.geocities.com/velocanada. Vous pouvez aussi nous écrire à paul_sylvie@sympatico.ca.

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