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30 août 2005

Cancer du sein : un diagnostic qui bouleverse

Il est difficile de s’imaginer les émotions qu’une femme peut ressentir lorsque son médecin lui dévoile qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Une Mascouchoise, Monique Roch, a bien voulu partager avec les lecteurs de La Revue la colère, la souffrance et surtout l’espoir qu’elle a vécus au cours des cinq dernières années.

J’ai eu un diagnostic du cancer du sein en avril 2000 à la suite d’une mammographie où il y avait une anomalie. J’ai passé une échographie et une biopsie qui ont confirmé un cancer du sein. Cela a été une nouvelle très éprouvante, et le mot est faible. Je crois que le mot "cancer" veut toujours nous faire penser à la mort.

Après avoir pleuré quelques jours, il faut prendre son courage à deux mains et faire face à la musique.

Un mois après, tout était terminé, les examens pré-opératoires et l’opération. Le chirurgien après examen a détecté deux tumeurs malignes, donc mastectomie complète du sein droit. Ce fut un dur choc après l’opération. Je dois dire que j’ai été très supportée par mon conjoint, mes enfants et ma famille.

Après ce fut la pénible période de la chimiothérapie intensive pendant deux mois, avec tous les effets secondaires que ça implique. Ensuite la radiothérapie pendant un mois tous les jours, donc entre avril et octobre 2000, j’ai bien connu les hôpitaux.

Après avoir porté une prothèse dans mon soutien-gorge pendant six mois, j’ai décidé de me faire faire une reconstruction complète du sein. Mon conjoint était contre cette idée, il trouvait que j’avais assez souffert, mais moi, j’y tenais. J’ai donc consulté en chirurgie esthétique et j’ai eu une reconstruction en deux étapes. Ce fut deux opérations de huit heures. La première était une réduction mammaire de l’autre sein pour que les deux soient égaux, et une greffe de mamelon.

Ayant eu des examens complets tous les huit mois depuis 2000, cette année mon oncologue m’a donné mon congé, et mon chirurgien a mis mes examens complets à tous les ans.

J’ai donc eu cinq années de rémission et à moins d’une malchance, je devrais être hors de danger.

Même s’il y a encore beaucoup de décès à cause du cancer du sein, je crois qu’il y en a encore beaucoup qui s’en sortent. Je dois dire qu’après toutes ces épreuves, je profite de la vie au maximum.

Je suis contente d’apporter mon témoignage en signe d’encouragement pour toutes les femmes atteintes du cancer du sein.

Monique Roch

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