Jusqu’au 20 mai sont présentés, à la Maison Bélisle du Vieux-Terrebonne, des artéfacts inestimables et inédits de la famille du seigneur Joseph Masson, de son épouse et de ses fils.
Louis-Rodrigue Masson a visité une douzaine
de pays du Moyen et du Proche-Orient, dont la Turquie, la Palestine, l’île de Malte et la Grèce, grâce à un immense passeport/laissez-passer turc appelé firman, daté de 1853
, sûrement l’un des plus grands passeports qui aient existé. Écrit en arabe, ce document était destiné à des personnes plutôt honorables.
Une collection de pièces de monnaie exposée à la Maison Bélisle comprend 205
pièces romaines de la fin de l’empire, surtout sous Constantin, soit du
2e
au
4e
siècle, ainsi que 60
pièces fabriquées par Edward Thompson, un important orfèvre anglais qui les a créées pour décrire l’histoire de l’Angleterre.
Y sont aussi exposées deux
toiles, l’une montrant le seigneur Joseph Masson et l’autre, sa femme, la seigneuresse Sophie Masson. Elles ont été commandées à l’artiste de Québec Théophile Hamel au début des années 1840
.
De 1884
à 1887
, Louis-Rodrigue Masson, l’un des fils du seigneur, a agi comme lieutenant-gouverneur du Québec. On peut donc observer son costume d’apparat et de fonction.
Un piano «forte» construit en 1820
par Muzio Clementi, un Italien ayant grandi en Angleterre, fait partie des pièces exposées. Ce piano comporte 67
touches en ivoire. Est-ce un achat effectué par le seigneur Masson lui-même? Il n’y en a pas de preuve directe. Cependant, Joseph Masson avait l’habitude de se rendre souvent en Angleterre pour affaires, puisqu’il était très actif en matière d’import-export.
Pour cette exposition, 3
personnes ont fouillé plus de 20
heures parmi tous les objets ayant appartenu à la famille Masson. C’est sans compter les innombrables heures de recherche pour mettre en contexte les pièces choisies. L’auteur-compositeur-interprète Jérôme Couture a participé au choix des objets.
Commentaires