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01 février 2011

Daniel Bélec se souvient

©L’ancien maire de La Plaine, Daniel Bélec, a joué un rôle de premier plan lors de la fusion des municipalités de Lachenaie, La Plaine et Terrebonne en 2001.

Il y a de cela 10 ans, les villes de Lachenaie, de La Plaine et de Terrebonne se regroupaient sous l'égide d'une même administration municipale. L'ancien maire de La Plaine, Daniel Bélec, qui a joué un rôle de premier plan lors de ces événements, a accepté de replonger dans ses souvenirs. 

Élu en 1991, Daniel Bélec en a fait beaucoup pour la ville de La Plaine alors qu'il était au pouvoir. Il suffit de penser au dossier d'expropriation de Pièces d'autos Brady, à la construction d'un nouvel hôtel de ville au cœur de la municipalité, à la création du Forum de La Plaine, à l'instauration de la bibliothèque municipale, à la constitution d'un service de police, et à bien plus encore.

Or, même si la ville se portait de mieux en mieux avec les années, la création de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), au début du millénaire, risquait de venir compliquer les choses. «Je savais très bien que dans un tel contexte, il serait difficile pour la municipalité de continuer sa vive progression sans surtaxer la population», se rappelle l'ancien maire. 

Un choix qui s'imposait

À cette époque, M. Bélec avait déjà entamé des discussions avec le premier magistrat de la ville de Terrebonne, Jean-Marc Robitaille, afin de fusionner les services de police de leurs deux municipalités. «C'est comme ça que tout a commencé. Et au fil des discussions, j'en suis venu à proposer à Jean-Marc d'étudier la possibilité de fusionner nos deux villes avec celle de Lachenaie. Je me suis dit que de cette façon, avec environ 130 000 habitants, nous aurions un plus grand impact au sein de la CMM.»

Lorsque les deux comparses ont présenté pour la première fois ce projet au maire de Lachenaie, Marcel Therrien, ce dernier s'est montré bien surpris. «Sur le coup, il nous a traités de fous, confie M. Bélec en riant. Mais considérant tous les dossiers à venir et les nombreuses responsabilités que le gouvernement s'apprêtait à transférer aux villes, il a compris lui aussi que la fusion était la meilleure option pour poursuivre le développement de la région sans trop augmenter les taxes.»

Des heures par centaines

Régulièrement, les élus se rencontraient donc dans le salon de la Steakerie Ste-Marie et rapportaient le tout à leur conseil municipal respectif. «Les gens ne peuvent pas s'imaginer le nombre d'heures que nous avons investies dans ce projet. Et même les premières années qui ont suivi la fusion ont été très occupées, puisqu'il fallait regrouper trois directions générales, trois services de travaux publics, et tous les autres services, finalement, pour que le tout soit en parfaite synergie. Ça a représenté beaucoup de travail.»

À cette époque, M. Robitaille a été nommé maire de la nouvelle ville de Terrebonne, alors que M. Bélec est devenu son chef de cabinet. «Dans ma tête et dans celle de Marcel, il a toujours été clair que Jean-Marc occuperait la fonction de maire après la fusion. Personnellement, j'avais fait mon temps. Et en tant que chef de cabinet, j'avais beaucoup à apporter à la population, surtout en termes de service à la clientèle. Je voulais que la Ville soit proche des gens et qu'elle leur donne les services dont ils avaient besoin», confie celui qui est toujours au cabinet du maire.   

Un grand joueur

Avec du recul, M. Bélec ne regrette donc pas le cours des événements. «C'est sûr que pour la nouvelle ville de Terrebonne, ça a été bénéfique. Et surtout pour le secteur de La Plaine, qui jouit aujourd'hui d'équipements et de services de très grande qualité auxquels il n'aurait peut-être pas accès si ça n'avait pas été de la fusion.» Comme lui, il croit que les Plainois ont développé un sentiment d'appartenance à l'égard de Terrebonne. 

Ce sont donc de bien beaux souvenirs qu'il évoque aujourd'hui, 10 ans après cette fusion qui allait donner des ailes à la municipalité et à ses citoyens. «C'est évident qu'il y a de bons moments qui me reviennent en mémoire, mais il nous manque un grand joueur...», conclut-il  avec émotion en pensant à Marcel Therrien.

 

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