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19 décembre 2017

De grands flots de patients causent de grands délais

©Sans raison apparente, un flot exceptionnel de patients s’est présenté à l’urgence de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur du 30 novembre au 4 décembre, dont au matin du 2 décembre. (Photo : archives)

Des délais inhabituels ont été enregistrés à l’urgence de l’Hôpital Pierre-Le Gardeur au matin du 2 décembre. Si le Syndicat des paramédics Laurentides-Lanaudière (SPLL–CSN) jette le blâme sur un nouveau système de triage, le CISSS de Lanaudière explique la situation par un flot exceptionnel de patients.

Le président du SPLL, Yan Bonhomme, soulève l’attente d’une heure et demie d’une ambulance avant que le patient ne passe par le triage, le 2 décembre. «Vers 9 h 30, neuf camions étaient en attente de triage. Une situation inacceptable qui entraîne des délais de réponse à la population», critique-t-il.

Du côté du CISSS de Lanaudière, on reconnaît l’implantation d’un nouveau système de gestion (MedUrge). «Tout changement vient avec une courbe d’apprentissage, mais une faible partie de la cohue du samedi vient de ce facteur», dévoile Philippe Éthier, directeur adjoint à la Direction des services professionnels.

Ce dernier informe en effet qu’un achalandage très élevé dans de courts laps de temps a été observé du 30 novembre au 4 décembre, incluant en matinée du 2 décembre. «En temps normal, nous comptons de 200 à 220 visites par jour à l’urgence, autant des patients à pied qu’en ambulance. Le 2 décembre, près d’une centaine sont arrivés en moins d’une heure. […] Ce n’est pas fréquent, mais ça arrive. On ne l’a pas venu venir [étant donné l’absence de neige et de froid]», affirme M. Éthier en précisant que deux infirmières au triage ont alors été ajoutées à l’équipe de travail, tandis que deux ambulances supplémentaires ont pris la route.

Des ambulanciers non coopératifs

Dans des cas exceptionnels, comme au matin du 2 décembre, le directeur adjoint rapporte que les infirmières procèdent à un triage rapide de 1 à 2 minutes avant de revoir les patients pour un triage complet de 5 à 7 minutes, question de cibler les personnes dont la vie pourrait être en danger.

Or, M. Éthier soutient que «certains ambulanciers», qui sont présentement en conflit de travail avec le gouvernement, auraient refusé de transférer des patients à l’équipe médicale avant que le triage complet puisse être réalisé, ce qui aurait même nécessité la venue d’un superviseur. «Ils auraient pu être libérés plus rapidement pour reprendre la route», conclut-il.

Notons que La Revue n’a pas pu adresser la problématique citée à M. Bonhomme avant de mettre sous presse.

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