Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Affaires

Retour

09 août 2005

Dépistage plus que tardif

Comme une centaine d’autres femmes, Huguette Houle, inscrite au programme québécois de dépistage du cancer du sein, attend depuis plus d’un an pour subir une mammographie à la Polyclinique de Terrebonne parce que le ministère de la Santé tarde à donner son agrément à l’exploitation du nouvel appareillage de la polyclinique.

Karine Cousineau

En décembre 2004, la polyclinique a décidé de se moderniser et a changé son appareil pour réaliser les mammographies, ce qui lui a fait perdre son agrément. Acheté au coût de quelques millions de dollars, le Lorad MIV est un appareil numérique de haute qualité encore rare au Québec.

«Je trouve cela ridicule! Il y a un programme avec les fonctionnaires qui dorment sur la "switch". C’est important, la santé, et c’est tellement important le dépistage précoce», affirme Mme Houle, en attente d’une mammographie de dépistage.

Sans agrément

«Pour donner l’agrément, un permis pour effectuer des mammographies de dépistage préventif, le gouvernement exige de nous une série de films parfaits en tous points, et nous n’arrivons pas à atteindre ces normes plus qu’exigeantes», explique Nadia Carrier, chef technologue à la Polyclinique de Terrebonne. «Les films que l’on réussit à produire permettent amplement de détecter les anomalies, donc de dépister les cancers», ajoute-t-elle.

Le gouvernement permet aux établissements sans agrément d’effectuer des mammographies afin d’établir des diagnostics d’urgence, mais pas le dépistage.

Bon dépistage

«Pour avoir un bon dépistage, la mammographie doit être faite aux 24 mois. Nos délais d’attente sont de 12 mois, ce qui porte donc la mammographie à 36 mois plutôt qu’à 24», précise Mme Carrier.

La procédure d’agrément n’est imposée qu’au Québec. «Le Ministère a assuré au Dr Ouellet, le propriétaire de la Polyclinique, que d’ici la fin du mois d’août, les lois en question allaient changer», mentionne la chef technologue. «On souhaite énormément que la situation s’améliore», conclut-elle.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média