Dernier bilan avant les élections

À quelques jours de la fin des travaux parlementaires et en cette année électorale, Luc Thériault, député de Montcalm et leader parlementaire du Bloc Québécois et Michel Boudrias, député de Terrebonne, ont dressé le bilan de la session, mais aussi du gouvernement Trudeau.

Les députés bloquistes ont d’abord félicité le gouvernement du Québec en matière de laïcité. «Le gouvernement du Québec a agi avec maturité et selon la volonté des Québécois. Maintenant, Ottawa doit prendre acte de ce consensus québécois», ont-ils déclaré. «Pour ce qui est du bilan du gouvernement Trudeau, c’est un échec économique sur toute la ligne. Ils ont abandonné nos agriculteurs dans trois accords de libre-échange majeurs et les indemnisations se sont transformées en promesse électorale. Ils ont ajouté 16 G$ à la stratégie de construction navale en écartant complètement le Québec encore une fois. Ils abandonnent notre culture aux mains des géants du Web. Finalement, qu’il s’agisse des libéraux ou des conservateurs, Ottawa veut faire du Québec une carpette devant ses intérêts pétroliers.», ont ajouté MM. Thériault et Boudrias.

La seule voix du Québec

«Au cours de la dernière session, le Bloc Québécois a été le seul parti à appuyer la laïcité de l’État au Québec et la loi 21. Ses élus ont vertement dénoncé l’investissement d’argent des contribuables dans l’oléoduc Trans Mountain et dans les énergies fossiles. Dans l’affaire SNC-Lavalin, le Bloc a été le seul à réclamer une entente pour sauver les milliers d’emplois au Québec plutôt qu’alimenter une chicane partisane. Il a été le seul à faire campagne pour que les producteurs sous gestion de l’offre obtiennent les indemnisations promises pour les accords de libre-échange. Les bloquistes ont également été les seuls à réclamer la pleine part du Québec des contrats de la stratégie de construction navale et l’inclusion de la Davie comme partenaire à part entière», ont-ils affirmé. «Nous sommes une petite équipe de 10. Dix sur 78 au Québec. Dix sur 338 à la Chambre des communes. Et il n’y a que ces 10 députés pour qui les intérêts du Québec ne sont pas négociables. », a fait valoir Luc Thériault. «Il faut que le Québec reprenne pied au Parlement canadien. Il nous faut des députés québécois qui vont faire entendre le Québec et qui n’accepteront aucun compromis en ce qui concerne son avenir», a conclu Michel Boudrias. (GF)