Des locaux supplémentaires pour la police

Le Service de police de Terrebonne n’aura vraisemblablement pas son nouveau quartier général avant trois ans encore. Le conseil municipal a autorisé, le 12 novembre, la signature d’un bail pour qu’il puisse occuper un local supplémentaire vacant situé au 587, boulevard des Seigneurs. Ce n’est plus un secret : le service de police est à l’étroit dans ses installations actuelles. Grâce à la location d’un local de 2 445 pieds carrés pour un loyer annuel de 44 010 $ plus taxes, local qui s’ajoute à celui qu’ils occupent déjà sur le même boulevard, ils auront un peu plus d’espace pour travailler. Lorsqu’on lui demande pourquoi le bail est d’une durée de trois ans alors que la construction d’un nouveau quartier général est prévue, le directeur général de la Ville, Daniel Sauriol, précise que la construction, qui débutera au printemps 2019, prendra entre 18 et 24 mois, après quoi il faudra prévoir le déménagement. En louant ces locaux pour trois ans plutôt que deux, la Ville se donne ainsi une certaine marge de manœuvre. La Ville a en main tous les plans et certains entrepreneurs ont déjà été préqualifiés. L’appel d’offres pour la construction sera lancé sous peu.

Autres décisions

Mentionnons aussi que le conseil a définitivement mis fin à l’emploi de l’ancien directeur général de la Ville Luc Papillon. Le 9 octobre, le conseil avait unanimement résolu de suspendre l’entente signée avec lui en juin 2017, à la lumière des affidavits de l’enquête Médiator dont certains passages caviardés avaient été révélés. Appelé à présider la majeure partie de la séance en l’absence du maire Marc-André Plante, qui était attendu à Québec tôt mardi matin pour prendre part à une activité organisée par l’Union des municipalités du Québec, le maire suppléant Yan Maisonneuve a expliqué que la Ville de Terrebonne appuie le «Pacte pour la transition» énergétique et invite la population à le signer. De plus, le conseil a appuyé la position de la Communauté métropolitaine de Montréal concernant les récentes conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. On reconnaît ainsi «que des transitions rapides et de grande envergure (...) sont nécessaires à court terme» pour limiter le réchauffement planétaire.