Des négociations qui achoppent

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), local 2118, avait décrété deux jours de grève chez les cols blancs de la Ville de Mascouche les 12 et 13 février.

Les dernières rencontres n’ayant pas abouti à un règlement, le SCFP a également fait appel à un médiateur. Une rencontre en médiation était d’ailleurs prévue lors des journées de grève. «Les employés de la Ville et le syndicat s’excusent d’avance des inconvénients que subiront les citoyens, mais la Ville ne nous laisse pas le choix. Il y a plusieurs points importants qui achoppent. On nous demande de céder la sécurité d’emploi des cols blancs. Jamais nous ne céderons. Que les représentants de la Ville le prennent pour dit!» a déclaré Michel Gratton, conseiller syndical du SCFP, lors de l’annonce des deux jours de grève des 130 cols blancs de Mascouche. «Il faut rappeler que la convention est échue depuis deux ans. Nous nous limitons à deux jours et nous allons réévaluer la situation», a mentionné M. Gratton. «La Ville de Mascouche ne commentera pas publiquement les négociations qui ont cours avec le syndicat des employés cols blancs (SCFP – section locale 2118). Nous souhaitons poursuivre la discussion à la table de médiation», a indiqué la Ville par communiqué. Seuls la bibliothèque Bernard-Patenaude et certains services administratifs sont fermés pendant l’arrêt temporaire de travail. (GF)