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27 août 2019

Des travaux temporaires en attendant les subventions

©Les travaux de rapiéçage ont été effectués en août par le Groupe Nepveu pour une somme d’un peu plus de 1 M$. (Photo : Gilles Fontaine)

Si les travaux de rapiéçage effectués cet été sur plus d’une quarantaine de kilomètres de rues à Terrebonne peuvent choquer et ont l’air de travaux inachevés, on nous assure à la Ville qu’ils sont temporaires et palliatifs, dans l’attente de l’obtention d’une subvention.

«Pour faire ces travaux, nous avions plusieurs contraintes à considérer, dont une contrainte de temps. Nous voulions nous assurer qu’ils seraient terminés avant la rentrée scolaire», mentionne Yannick Venne, directeur adjoint à l’entretien du territoire de la Ville de Terrebonne. Or, cette contrainte aura été déterminante dans le choix de la méthode utilisée pour les travaux d’urgence.

Travaux temporaires et TECQ

«En fait, ajoute Steve Barkley, chef de division du service technique et gestion contractuelle à la Ville, nous souhaitions augmenter le niveau de confort au roulement pour les usagers de la route, diminuer le nombre d’interventions de colmatage des nids-de-poule que nous aurions à faire lors des prochaines années et ainsi allonger la durée de vie de ces routes de deux à quatre ans dans l’attente du programme de subvention de la taxe fédérale d’accise sur l’essence et la contribution du Québec pour les infrastructures de voirie locale (TECQ).»

Les pires voies

Pour déterminer les portions de voies à réparer, la Ville a estimé le nombre d’interventions de colmatage des nids-de-poule à venir au cours des prochains hivers. Deux méthodes de réparation ont donc été utilisées, un revêtement mince ainsi qu’un revêtement après planage.

«Dans la grande majorité des travaux, l’ajout d’un revêtement mince, uniquement sur la portion où circulent les voitures, a été choisi. Cela apporte une correction partielle de la surface et vient la sceller, car l’eau ne rentrera plus dans les fissures. C’est une intervention temporaire, pratiquement palliative, car nous ne pouvions laisser ces portions se désagréger davantage. C’est une réparation sur les voies de circulation, justement parce que c’est temporaire», explique M. Barkley.

«Sur le boulevard des Seigneurs et deux structures qui croisent l’autoroute 25 (montée Masson et des Seigneurs), poursuit Steve Barkley, nous avons procédé par un planage avant d’ajouter le revêtement. Ces voies exigeaient une intervention plus complète. Puisqu’il y a eu planage, nous pouvions alors mettre du revêtement jusqu’à la bordure de trottoir.»

Écoulement des eaux

«De plus, souligne Yannick Venne, la méthode de l’ajout d’un revêtement mince ne viendra pas nuire à l’écoulement des eaux en bordure de trottoir. Si nous avions mis du revêtement jusqu’en bordure, le revêtement ajouté aurait été au niveau des entrées. Ça aurait alors créé des accumulations d’eau et de glace devant les entrées charretières. C’était la méthode la plus adéquate, selon nos contraintes, l’état de ces tronçons de rues et le budget.» À noter qu’une réparation plus complète, comme celle effectuée sur le boulevard des Seigneurs, peut coûter jusqu’à deux fois plus.

Ajustement des trous d’homme

«Tous les trous d’homme situés dans la voie de circulation, où les roues passent, seront ajustés», indique M. Barkley.

Ces travaux d’ajustement devraient coûter entre 3 000 $ et 4 000 $ et s’ajouteront à la facture totale.

Quant à un comparatif de ces coûts et des coûts d’un simple colmatage, il est impossible à établir. «C’est difficile de faire le calcul précis des coûts de colmatage, car tout se fait à l’interne. Ça n’a jamais été comptabilisé», concluent Yannick Venne et Steve Barkley.

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