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13 décembre 2005

Desormiers signe une 12e victoire

C’est le 10 décembre, devant une salle comble au Cabaret du Casino de Montréal, que le Terrebonnien Stéphane Desormiers (12-1-0) a poursuivi sa croisade vers un titre canadien en l’emportant facilement par décision unanime des juges sur l’Américain Bradley Thompson (14-9-0).

Joël Tripp

Un silence inquiétant

J’arrivais au pas de course quand la cloche a annoncé le début des hostilités. Le cœur battant, mon objectif se déplaçant au rythme de ma respiration, je photographiais le retour entre les câbles de l’enfant chéri de Terrebonne, Stéphane Desormiers. Il m’a fallu près de deux rounds avant de me calmer, de me tourner et de réaliser que dans la foule régnait un calme plat, un calme inhabituel, comparable au silence d’une mère qui assiste, inquiète, à la bagarre de son fils. Tout le monde avait en tête les événements du dernier combat…

Une première chute au plancher m’a rappelé à l’ordre vers la fin du deuxième engagement: voilà l’Américain qui balaie le ring avec son auguste postérieur. Desormiers, le sujet de cette belle narration et le principal intéressé par cette séance de pugilat, ne semblait pas incommodé, lui, par un quelconque souvenir. À petites bouchées, il dévorait sa proie. L’étasunien montrait un nez ensanglanté, mais, somme toute, un aplomb incroyable pour un homme qui a visité le plancher à trois autres occasions lors des quatre dernières reprises d’un affrontement qui en avait six.

On a pu voir un Desormiers intelligent, qui attaquait son rival à l’aide de solides crochets au corps plutôt que d’essayer de l’achever avec des coups de puissance à la tête seulement. "Je crois que j’ai livré aujourd’hui une performance sans faille. J’effectuais un retour après cinq mois d’absence et je n’ai pas eu de partenaire d’entraînement dans le ring depuis plusieurs semaines, car tout le monde au gym est au repos (en faisant référence entre autres à Alcine et à Grant.) Même si je ne me suis pas battu à mon poids naturel, je félicite le Groupe Yvon Michel de m’avoir trouvé un adversaire aussi déterminé à se battre: c’est rafraîchissant d’avoir une bonne opposition. De plus, c’est mon premier combat de six rounds et j’ai pu tester mon cardio. Je le répète, je suis extrêmement satisfait de la tournure des événements", nous a-t-il confié à sa sortie de l’arène.

Son plus grand test

Lors de son prochain rendez-vous au Métropolis le 2 février, Stéphane sera confronté, dans un premier combat de huit rounds, à Gareth Sutherland, un jeune homme de 25 ans originaire de Winnipeg qui montre plus de 15 victoires en 21 combats. On dit qu’il a la couenne dure; il n’a d’ailleurs jamais été mis K.-O. Attendons de voir…

Stéphane vous rappelle qu’on peut se procurer des billets au club Gymnasia (961-1496) pour son prochain combat.

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