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25 septembre 2018

Dix questions à Mario Sabourin, directeur du scrutin dans Terrebonne

©Mario Sabourin, directeur du scrutin dans la circonscription de Terrebonne. (Photo : Pénélope Clermont)

Avez-vous toujours eu un intérêt pour la politique?

J’ai déjà eu un intérêt pour la politique active, mais à partir du moment où j’ai accepté le rôle que j’ai, la réponse est devenue non, comme j’administre les règles du jeu. C’est mon rôle de neutralité. Je suis l’arbitre.

Dans quel contexte avez-vous fait de la politique active?

En 1988, je me suis présenté comme candidat municipal indépendant. Je n’avais pas été satisfait de la réponse de mon conseiller, alors j’ai décidé d’y aller pour mes voisins. J’ai récolté quelque 30 % des votes, mais je n’ai pas été élu.

Quand avez-vous commencé à travailler pour les élections?

La première fois remonte aux années 80. C’est un retour pour moi cette année. J’ai travaillé pour les élections à tous les paliers gouvernementaux, plus pour les votes par anticipation et les votes ordinaires.

Comment avez-vous eu votre poste de directeur de scrutin?

J’arrivais à la retraite et j’ai lu qu’on cherchait un DS. Les prérequis étaient énormes : gestion de ressources humaines et financières, expérience en formation et en organisation, et j’avais la majorité du bagage demandé.

Quel est le rôle d’un directeur du scrutin?

Voir à l’organisation territoriale de la tenue du scrutin, s’assurer de la bonne gestion de la carte des 151 sections électorales, en plus des endroits de vote spéciaux et s’assurer que le vote par anticipation se déroule bien.

Combien de personnes travaillent à vos côtés?

Avant les élections, une vingtaine de personnes à temps plein sont dans les bureaux et le jour du vote, j’en compte près de 800 dans toute la circonscription.

Qu’arrive-t-il avec les bulletins de vote une fois le scrutin complété?

À 20 h, on évacue les gens qui n’ont pas d’affaire dans les lieux de votation et seuls le scrutateur et la secrétaire du bureau de vote procèdent au dépouillement. Ensuite, ils complètent le relevé de scrutin et mettent ça dans une enveloppe. Toutes les boîtes et les enveloppes se retrouvent au bureau de scrutin à la fin de la soirée pour une vérification le lendemain. Chaque relevé de scrutin sera balancé par moi et le directeur adjoint. Aucune boîte n’est ouverte, sauf pour un recomptage éventuel. Entre-temps, les résultats m’ont été transmis par téléphone et partagés au DGEQ et aux médias.

Œuvrer en coulisse vous donne-t-il un autre regard sur la politique?

Non. Je suis apolitique, j’ai le droit de m’exprimer dans l’urne comme tout bon citoyen, mais mes opinions m’appartiennent et doivent rester dans mon salon.

À quelle date votre travail prend-il fin?

Les bureaux ferment le 11 octobre, mais j’aurai des tâches à compléter jusqu’à la fin du mois, s’il n’y a pas d’égalité des votes…

Qu’arrive-t-il en cas d’égalité?

En deçà d’un pour cent d’écart, un candidat peut demander un recomptage et si le score est de nouveau le même, on arrête ça là. S’il y a vraiment égalité après recomptage, on repart pour un autre cycle d’environ deux semaines. On relance les élections. On doit relouer des locaux, engager du monde et on recommence tout.

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