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24 août 2005

Donner une voix aux pays francophones à l’OMC

JOCELYNE CARON EN BELGIQUE

 

En voyage en Belgique dans le cadre de la 31e session de l’Assemblée des parlementaires de la Francophonie (APF), la députée de Terrebonne, Jocelyne Caron, s’était attribué comme mission de donner une voix aux pays francophones lors des prochaines négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui se tiendront en décembre à Hong Kong. Elle peut dire "mission accomplie".

Éric Ladouceur

Vice-présidente de Commission de la coopération et du développement de l’APF et surtout très au fait des enjeux, c’est Mme Caron qui a dénoncé l’absence des pays de la Francophonie à la table de l’OMC et qui a fait adopter une résolution afin de corriger la situation. "Compte tenu de l’impact majeur qu’ont les négociations à l’OMC sur le commerce international, c’était inconcevable que la Francophonie soit absente. Cela est principalement vrai pour les pays francophones du Sud, qui n’avaient aucune voix. Avec cette résolution de l’APF, ils disposent maintenant d’un outil pour se faire entendre à la table de l’OMC", explique Mme Caron.

Humaniser la mondialisation

Pourquoi un statut d’observateur à l’OMC? "Pour donner des outils économiques à la Francophonie. Avant, les actions des pays francophones étaient surtout axées sur les questions linguistiques et culturelles. Aujourd’hui, avec la mondialisation, les enjeux sont davantage économiques, et le Québec entend bien promouvoir sa vision d’un commerce international qui permet l’épanouissement de tous les peuples. Une vision évidemment partagée par les pays africains, qui s’appuient d’ailleurs beaucoup sur le Québec", souligne la députée de Terrebonne.

Cette dernière tient à souligner la crédibilité du Québec au sein de la Francophonie. "Il faut que les gens sachent à quel point le Québec est actif sur la scène internationale et au sein de la Francophonie. Sur les 12 résolutions adoptées par l’APF, le quart était du Québec, ce qui prouve sa crédibilité et confirme l’excellent travail effectué par les membres de sa délégation pour maintenir cette crédibilité", ajoute la députée.

Outre la Commission de la coopération et du développement, l’APF compte aussi la Commission politique, la Commission de l'éducation, de la communication et des affaires culturelles, et la Commission des affaires parlementaires. Des parlementaires québécois issus des principaux partis (PQ et PLQ) siègent au sein de chacune de ces commissions, ainsi qu’au sein du Réseau des femmes parlementaires, une autre branche de l’APF.

Une cause qu’elle défend partout

Finalement, on savait que la députée de Terrebonne défendait avec beaucoup d’énergie la cause des plus démunis à l’échelle nationale, et elle le fait avec les mêmes convictions sur la scène internationale. "J’adore participer à ce genre de rencontre, mais en bout de ligne, ce qui est le plus stimulant, c’est quand on réussit à faire avancer les choses", conclut Jocelyne Caron.

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