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20 février 2018

DOSSIER DE LA SEMAINE : Au rythme des rencontres et de la météo

©Jérôme Pilette raconte son aventure sur son blogue, «Travaux routiers / Road Works», au www.jeromepilette.com. À Louisville, il est notamment tombé sur une marche de zombies. (Photo : www.jeromepilette.com)

On a beau avoir une idée de la route à prendre, plusieurs facteurs peuvent influencer le cours d’un périple à vélo. À commencer par la météo et la rencontre des gens qui croisent notre chemin.

«On n’est jamais seul à vélo. Les gens sont attirés par le vélo comme un aimant. Ils viennent toujours voir qui est le farfelu qui voyage à vélo», introduit le Terrebonnien Paul Meunier, adepte des périples sur deux roues.

L’expérience que vit le Mascouchois d’origine Jérôme Pilette, de Montréal vers l’Argentine, semble prouver son point. Plusieurs personnes l’ont hébergé et une dame a même payé son épicerie en entendant son histoire. Le nombre de fois où il a prolongé un séjour dans une ville simplement parce que les gens avec il était étaient de bonne compagnie ne se compte plus. «À Houston, au Texas, je devais passer 10 jours pour aider les sinistrés de l’ouragan Harvey, mais finalement, j’y suis resté deux mois parce que l’organisation et les gens étaient géniaux», cite-t-il en exemple.

Parlant d’ouragan, le temps est un autre facteur qui influence un parcours cycliste. «Rouler contre le vent est assez pénible et très fréquent, indique Jérôme. J’ai eu le vent dans le dos environ 4 jours et demi sur à peu près 70 jours de route.»

«Il faut accepter de pédaler s’il pleut. On ne peut pas juste sortir quand il fait soleil», relate Paul, se souvenant d’avoir roulé avec des vents de côté de plus de 60 km/h. «Le vélo était tellement penché que j’avais peur qu’une bourrasque me plaque au sol. Le soir, quand tu as pédalé à 15 km/h toute la journée [dans ces conditions], tu es plus épuisé», illustre-t-il.

Ces moments qui valent la peine

Malgré les difficultés rencontrées, les courbatures et les blessures, plusieurs moments grisants valent tous les efforts du monde : «Les Rocheuses m’ont donné des moments inoubliables. Oui, on doit les monter, mais on les redescend aussi, et le faire en zigzaguant sur des routes sinueuses, c’est de toute beauté», spécifie l’homme qui referait par ailleurs la route de l’Oregon n’importe quand.

Quand la motivation n’est plus là, on trouve le moyen de continuer, explique Jérôme, et ça devient une belle journée : «Un ami s’est suicidé l’an dernier et on répétait toujours une réplique de RBO : "Hey hey, Larry!" Une journée où j’avais de la difficulté à me motiver, je me suis mis à crier : "Hey hey, Larry!" un peu partout en chemin. Hey hey, Larry! sur le pont; Hey hey, Larry! à la plage; Hey hey, Larry! juste parce que.» Parce que c’est ça la vie. C’est ça, vivre.


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