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06 février 2018

DOSSIER DE LA SEMAINE : Un monde de différences

Quelques recherches effectuées dans les archives de La Revue depuis la fondation du journal, en 1959, a permis de constater à quel point la réalité des agents de la paix de la région a changé à travers les décennies. Voici quelques-unes de nos trouvailles les plus intéressantes.

 

Décembre 1963

Les vœux des chefs

À l'époque, les chefs de services municipaux avaient l'habitude d'offrir les vœux de la nouvelle année par l'entremise du journal La Revue. Dans cet extrait de la publication du 19 décembre 1963, l'inspecteur municipal Achille Lachapelle, le secrétaire-trésorier Jean-Jacques Lauzon et le directeur de police Aimé Charron souhaitent «joie et prospérité» à tous. «Aux autorités municipales et religieuses, aux associations, groupements sociaux et à nos collaborateurs, de même qu'à chacun de nos concitoyens, nous souhaitons une année de réussite, de progrès et de coopération en tout. Qu'un esprit de justice, de compréhension et de bonne entente règne dans tous les foyers», pouvait-on lire. Comme quoi même les termes utilisés pour transmettre les meilleurs vœux ont bien changé.

 

Mai 1974

Deux autopatrouilles neuves

Au printemps 1974, le chef de police de Mascouche, Jean Bourgeois, était bien fier d'inviter le journal La Revue pour annoncer l'acquisition de deux autopatrouilles flambant neuves qui allaient alors permettre de «l'organisation d'une meilleure protection policière» sur son vaste territoire. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le «look» des voitures de police a bien changé depuis. La flotte complète de la police de Mascouche compte aujourd'hui 32 véhicules, en additionnant les différents types d'autopatrouilles, une voiture anonyme d'enquête, un véhicule tout terrain ainsi que le camion d'expertise en identité judiciaire.

 

Mars 1995

Mise en service du 9-1-1

Si ces trois chiffrent ont rapidement fait leur entrée dans le langage courant lorsqu'on fait référence aux services d'urgence, ce n'est que depuis le 8 mars 1995 que ce service est disponible à Terrebonne. Il a été mis en service simultanément à Sainte-Anne-des-Plaines et à Bois-des-Filion. Moins de 10 jours plus tard, déjà près de 247 appels avaient été acheminés à la nouvelle ligne.

 

Novembre 1963

Moins de 100 $ par semaine

Même si le coût de la vie était bien moindre dans les années 1960, certains éléments du contrat de travail pour les années 1963 à 1965 signé entre la Ville de Terrebonne et ses policiers ont de quoi faire sourire.

Un lieutenant de police, alors rémunéré à 72,50 $ par semaine, a vu son salaire hebdomadaire grimper à 85 $, comparativement à 80 $ pour un sergent.

Les constables empochaient pour leur part un montant qui variait de 65 $ à 77 $, selon le nombre d'années de service. Notons que la semaine de travail normale d'un policier à l'époque était de 48 heures. Si ces montants peuvent paraître absurdes aujourd'hui, comparons avec le salaire horaire minimum d’alors au Québec, qui a été haussé à 0,85 $ de l'heure en septembre 1965, soit un salaire de 40,80 $ pour une semaine de 48 heures.

 

1967 vs 2017

Des bilans annuels bien différents

Le 1er février dernier, le Service de police de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion dévoilait son bilan annuel 2017. Comparons certaines données avec celles du bilan d'il y a 50 ans, même si la population d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celle de 1967. Il y a 50 ans, 31 individus avaient été arrêtés pour conduite avec facultés affaiblies, comparativement à 219 en 2017. Du côté des accidents, on en dénombrait 272 ayant fait 49 blessés et 3 morts en 1967. Cinquante ans plus tard, le bilan est de 720 collisions matérielles, 356 accidents avec blessés et 1 accident mortel. En matière de sécurité routière, les infractions liées à la vitesse et aux arrêts négligés sont toujours les plus fréquentes. En 2017, 9 341 constats pour la vitesse ont été remis par rapport à 611 en 1967. Pour les arrêts, les policiers ont donné 4 006 constats aux automobilistes délinquants, comparativement à 1 076 il y a 50 ans. Mentionnons finalement que certaines infractions n'existaient pas à l'époque, comme l'utilisation d'un cellulaire au volant. Certaines pratiques proscrites à l'époque sont par ailleurs maintenant tolérées aujourd'hui. En 1967, les policiers de Terrebonne avaient effectué au moins une arrestation pour... sodomie!


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