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21 novembre 2018

Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca

Femme ta gueule, non merci

Défendant les intérêts de la femme depuis ses débuts en humour, Mariana Mazza est devenue, un peu malgré elle, un modèle pour toutes celles qui se font trop souvent dire Femme ta gueule, comme le veut le titre du spectacle qu’elle viendra présenter au Théâtre du Vieux-Terrebonne les 1er, 5 et 6 décembre.

Simone de Beauvoir disait : «On ne naît pas femme, on le devient.» À cela, Mariana Mazza rétorque : «Je ne sais pas si je le suis devenue, mais j'ai le goût d'en parler.» Trois ans après le début de la tournée de son premier one-woman-show, cette affirmation demeure, mais l’humoriste admet le devenir de plus en plus. «Être femme est un gros mot. Je pense que ça veut dire d’assumer chaque décision et de toujours vouloir avancer, illustre-t-elle. C’est être entière dans tout ce qu’on fait et c’est aussi faire des compromis. Les gens pensent souvent qu’il ne faut pas faire de compromis, mais c’est faux, il faut en faire pour avancer.» Si elle ne se voit pas nécessairement comme un modèle à proprement parler – «on est toutes des modèles pour l’une et pour l’autre, notre identité se forge avec les rencontres et les conversations qu’on a», soutient-elle –, elle est consciente du rôle qu’elle peut jouer et elle le porte naturellement et simplement. «Ce n’est pas un rôle qui est lourd. C’est naturel pour moi. J’ai le talent de pouvoir communiquer ce que je ressens et ce que j’observe. J’ai décidé de le faire et ça me plaît», mentionne la jeune femme consacrée humoriste de l’année aux Olivier 2017, en plus de voir son spectacle être récompensé du titre du spectacle de l’année à l’ADISQ 2017. Provoquant les rires depuis son arrivée en humour, notamment lors de son passage à l’émission En route vers mon premier gala, en 2013, Mariana Mazza considère être arrivée dans le milieu durant une bonne période pour elle. «Dans le stand-up américain, il y avait une montée de sujets légers, utiles et drôles. Ça m’a donné confiance de juste dire ce que je pensais», témoigne celle qui a mis la main sur le prix du numéro d’humour de l’année pour Sable dans le vagin, aux Olivier 2016.

Un spectacle qui évolue

Lancé en 2015, Femme ta gueule a bien sûr évolué depuis ses premières représentations, et ce n’est pas parce que cela fait trois ans qu’elle le livre aux quatre coins du Québec que la bombe d’énergie en a fini avec ce spectacle. «Il y a eu un mois ou deux où on ne pouvait plus rien dire avec tout ce qu’il se passait dans l’actualité, mais j’ai fait comprendre au public que ça n’arrivera pas avec moi, fait-elle savoir. Avec le temps, j’ai fini par plus improviser dans le spectacle pour me faire vivre plus de risques. Je contrôlais le spectacle, et l’improvisation m’a donné le coup de pied au derrière pour le faire évoluer.» Avec des représentations prévues pour un an encore, l’humoriste croit qu’elle n’est toujours pas arrivée au bout de ce spectacle. «J’ai encore quelque chose à apprendre. Quand je finirai ce show-là, j’aurai fait mes classes», argue-t-elle, tout en cumulant les projets en parallèle, dont des films (Bon Cop, Bad Cop 2 et De père en flic) et des émissions de télé (Code F.MEDPaparaGilles). «Je travaille aussi sur du nouveau stock, mais je teste moins en show qu’avant. Je n’ai pas envie de tanner. J’ai des idées pour deux prochains shows. Je ne veux pas trop en révéler, c’est le fun que ça germe», conclut celle qui occupera le TVT trois soirs prochainement.

***

Pour assister au spectacle Femme ta gueule, qui sera présenté au Théâtre du Vieux-Terrebonne les 1er (COMPLET), 5 et 6 décembre à 20 h, procurez-vous des billets au www.theatreduvieuxterrebonne.com ou au 450 492-4777.

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