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31 octobre 2006

François Malépart en Espagne pour monter sur le podium

Vice-champion du monde amateur de la WKA (Association mondiale de karaté et de kickboxing), François Malépart sera en Espagne du 4 au 12 novembre afin de défendre son titre remporté l’année dernière à Niagara Falls. Qui sait, il pourrait très bien se retrouver sur la plus haute marche du podium.

Éric Ladouceur

Membre et professeur au Club d’Arts Martiaux Michel Chicoine, François prendra l’avion au cours des prochains jours afin de se rendre à La Cala de Benidorm, à l’hôtel Gran Bali, où se tient le Championnat mondial amateur de karaté de la WKA. Son objectif est clair : "Je veux revenir avec une médaille", confie-t-il.

Dernier mondial

François a une très bonne raison de vouloir monter sur le podium en Espagne, puisqu’il songe sérieusement à prendre sa retraite des compétitions internationales après ce championnat. "Ça fait 25 ans que je pratique le karaté, et j’ai de moins en moins de temps pour m’entraîner pour prendre part à ces grosses compétitions. Depuis un mois et demi, je m’entraîne cinq jours sur sept : karaté, cardio. Avec le travail, je n’ai plus le temps", explique l’athlète de 41 ans, qui occupe un poste de contremaître à la Ville de Terrebonne.

Tout cela sans compter que François a dû s’entraîner fort pour remporter les nombreux combats nécessaires pour obtenir son laissez-passer pour l’Espagne. En février, il a terminé premier au Québec chez les 35 ans et plus dans la catégorie des poids lourds. Trois mois plus tard, il terminait quatrième au Canada, ce qui ne lui permettait pas encore de prendre part au championnat mondial amateur, puisque seuls les trois premiers de chaque catégorie peuvent y participer. "C’est Jocelyn Savard, médaillé d’or au Championnat canadien amateur de karaté, qui m’a donné cette chance. Aussitôt qu’il (Jocelyn) a remporté sa médaille d’or, il s’est retourné vers moi pour me donner sa place pour l’Espagne, un geste que j’ai beaucoup apprécié", a souligné François.

Merci aux commanditaires

Parlant d’appréciation, François Malépart avait une petite demande à faire à La Revue avant de partir : "Peux-tu mentionner le nom de mes commanditaires? Il y en a beaucoup, mais j’aimerais ça si tu pouvais les nommer tous. Sans eux, c’est sûr que je n’aurais jamais été en mesure de couvrir toutes les dépenses du voyage. Je veux les remercier sincèrement." Chose promise, chose due, François (voir encadré).

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