François Malépart termine 2e au mondial de karaté

Karatéka depuis plus de 25 ans, François Malépart a réalisé un rêve il y a deux semaines, soit celui de participer à une compétition d’envergure mondiale. Non seulement a-t-il participé aux derniers Championnats mondiaux de karaté WKA-IAKSA à Niagara Falls, mais en plus, il est revenu avec une 2e place chez les 40 ans et plus (81 kg et plus).

Éric Ladouceur

Premier commentaire : "C’était très stressant." Habitué des compétitions, François n’avait cependant jamais participé à une compétition aussi impressionnante par la qualité et la quantité d’athlètes et de pays présents.

"Je souhaite une expérience comme ça à tout le monde. Ce n’est pas payant, mais côté personnel, c’est très enrichissant", ajoute l’athlète, qui est également contremaître à la Ville de Terrebonne.

Membre et enseignant au Club d’Arts Martiaux Michel Chicoine de Mascouche, François explique son succès par une bonne préparation avec son entraîneur, Raynald Leclerc, et beaucoup de concentration. C’est ce qui lui a permis de remporter deux combats avant de finalement s’incliner contre le Québécois Jocelyn Durand, gagnant de la compétition.

Cependant, pour se qualifier pour les mondiaux, François a dû maintenir une constance dans ses performances, notamment aux championnats provinciaux, où il a remporté la médaille de bronze, et aux championnats canadiens, où il a terminé 4e en mai dernier.

L’expérience à Niagara Falls a été tellement concluante et enrichissante que François Malépart a bien l’intention de répéter l’exploit l’année prochaine en Espagne, où se dérouleront les prochains championnats mondiaux.

Pour ce faire, il aura besoin de commanditaires, mais déjà il peut compter sur l’appui de plusieurs entreprises de la région. C’est le cas, entre autres, de BFI Usine de triage de Lachenaie, de Pneus Lamater, de l’atelier ÉlectroMécano, de Soudure haute pression JCJM, de Transport Excavation Mascouche et de Super C Terrebonne.

Avant de terminer l’entrevue, François Malépart avait un petit commentaire à propos de la délégation canadienne présente aux championnats mondiaux : "Nous étions le seul pays où les athlètes n’étaient pas toujours ensemble. C’est seulement après quelques jours de compétition que les athlètes canadiens ont commencé à se réunir et à s’encourager entre eux. Ça faisait bizarre de nous voir séparés alors que tous les autres pays (près de 25) étaient toujours ensemble et que chacun se faisait un devoir d’encourager tous les membres de son équipe." Espérons que ce sera mieux en Espagne.