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15 novembre 2005

Glissement de terrain très inquiétant

Une résidente mascouchoise s’inquiète de plus en plus pour son terrain ainsi que sa maison, qui pourraient être sérieusement endommagés si le ruisseau derrière chez elle venait à monter trop haut au printemps prochain.

Éric Ladouceur

Marie Tremblay et son mari ont acheté, il y a deux ans, la maison argentée située en face de l’hôtel de ville de Mascouche. Cette maison centenaire fait d’ailleurs partie du circuit patrimonial de la Ville mis sur pied cet été.

Au printemps dernier, une partie du terrain derrière chez elle a commencé à s’effondrer à cause de l’érosion provoquée par le fort courant du ruisseau, qui se jette un peu plus loin dans la rivière Mascouche.

«On a commencé à avoir des doutes lorsque les plates-bandes que j’avais aménagées se sont mises à glisser tranquillement vers la rivière. Ma voisine de derrière n’en revenait pas de voir les dégâts que cela a faits. Il faut dire que l’eau est montée très haut, plus haut que la capacité du ponceau», explique Mme Tremblay.

Arbres déracinés

Une section complète de son terrain, section d’environ 50 pieds carrés, s’est littéralement effondrée d’environ 40 centimètres. De gros arbres matures situés en bordure du ruisseau sont tombés, et certains autres menacent de le faire, ce qui pourrait précipiter le glissement du terrain. «Ce sont les arbres qui retiennent le terrain, et là ils sont en train de tomber. Je ne sais plus quoi faire. Du côté de la Ville, on dit qu’on n’a pas d’argent, et je comprends, mais moi non plus je n’ai pas les 50 000 $ nécessaires pour solidifier le tout. Tout ça sans compter tous les permis que ça prend du ministère de l’Environnement pour pouvoir effectuer des travaux sur un cours d’eau», souligne Mme Tremblay, qui, en dernier recours, a décidé de téléphoner à La Revue pour faire connaître son histoire. «Au moins j’aurai une preuve s’il arrive quelque chose au printemps prochain», a-t-elle lancé.

Attendre la crue du printemps

En outre, si rien n’est fait, c’est aussi la maison centenaire qui pourrait subir d’importants dommages. Déjà, la terrasse arrière a commencé à s’incliner vers la rivière, et il ne reste plus qu’un mètre de distance entre les berges du ruisselet et un des piliers de la terrasse (voir photo).

C’est donc avec beaucoup d’inquiétude que Marie Tremblay et son mari attendent la fonte des neiges. Impuissants, ils ne peuvent que croiser les doigts et espérer que la crue printanière ne sera pas trop forte.

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