Carrières dans votre région Avis de décèsÉdition Électronique Rabaischocs.com

Recherche

Recherche par terme

Journaliste

Date de parution

_

Catégories

Politique

Retour

01 mars 1999

Guerre entre le CJT et le constructeur du nouveau centre

C'est la guerre entre le Centre Jeunesse Terrebonne et Abtech construction, l'entrepreneur général responsable des travaux du nouveau siège social de la corporation sis au parc de la Côte-Boisée à Terrebonne. Le coeur du litige est le paiement d'une partie des travaux réalisés.

Gilles Bordonado

M. Eddie Baker, président d'Abtech construction, a indiqué que sa firme avait déposé une requête en Cour Supérieure pour le paiement de la différence entre le contrat signé (689 000$) et les montant payés à date par le CJT (450 000 $), soit 239 000 $ plus des frais qui pourraient porter le montant à 350 000 $. M. Baker a mentionné que s'il n'y a pas paiement dans les 60 jours, un huissier pourrait être appelé à vendre le centre pour régler le contrat.

M. Baker prétend que le CJT n'a plus un sou pour le payer, car, selon lui, l'organisme a payé du personnel avec les sommes dévolues à la construction, commentaires rejetés par M. Goyer, qui précise que le Centre a l'argent nécessaire pour faire face à ses obligations.

De son côté, M. Jean Goyer, président du CJT, a un autre aperçu du dossier. Il mentionne tout d'abord que nombre de sous-traitants d'Abtech construction ont déjà émis des hypothèques légales sur le bâtiment car ils n'ont pas été payés par l'entrepreneur général. "Je reçois des avis à tous les jours...", ajoutera-t-il.

M. Goyer mentionne que le CJT a toujours payé les montants dûs lorsqu'il y a eu production de quittance prouvant la réalisation des travaux, tel que le demandait son créancier, la Caisse populaire Desjardins Terrebonne.

Selon lui, le Centre Jeunesse Terrebonne n'a jamais fait preuve de mauvaise volonté dans le dossier. Il ne fait que protéger ses intérêts, se défendant quand des travaux n'étaient pas effectués de la façon voulue. Ayant été nombre de fois responsable de dossiers de construction d'école depuis qu'il est commissaire d'école, M. Goyer a rarement vu une situation pareille. Il a noté que l'entrepreneur avait de la difficulté, preuve à l'appui, à respecter les demandes et les échéanciers prévus. De part et d'autre, on ne s'entend pas sur les travaux non réalisés et non conformes et les sommes à leur consacrer.

De plus, le président ajoute que la Corporation de la construction du Québec est passée jusqu'à quatre fois dans la même journée pour vérifier les lieux car des entrepreneurs venaient travailler au noir sur le chantier, qui a ainsi été fermé à de nombreuses reprises. Une situation qui n'a en rien rassuré les dirigeants du Centre.

M. Goyer a indiqué que le Centre devait s'organiser pour ne pas à avoir à payer deux fois les mêmes factures, d'un côté l'entrepreneur général et des sous-traitants, si l'entrepreneur n'arrivait pas à remplir ses obligations. La situation exigeait une grande prudence de préciser le président.

Après avoir fait une offre finale refusée, semble-t-il par l'entrepreneur, le CJT a confié le dossier à un avocat de la firme Deveau Lavoie. Le tout se règlera entre procureur juridique ou en cour. "Une chose est certaine, ça ne se rendra pas à la vente du nouvel édifice...", a tenu à rassurer M. Goyer confiant de la tournure des événements.

Commentaires

Inscrivez votre commentaire

Politique d'utilisation Politique de confidentialité

Agence Web - Caméléon Média