Il y a de l'insatisfaction dans l'air selon Serge Hamelin

Après un été passé à rencontrer les citoyens, l'équipe d'Horizon Mascouche dit «constater ce qu'elle savait déjà : la colère gronde au sein de la population mascouchoise, qui se dit insatisfaite de plusieurs aspects de la vie municipale sous le règne Marcotte».

Par voie de communiqué, le chef d’Horizon Mascouche, Serge Hamelin, précise que «même si plusieurs problématiques locales touchent plus particulièrement certains secteurs, les services offerts aux jeunes, aux parents et aux aînés soulèvent des critiques à l'échelle du territoire mascouchois». Il ajoute : «Ça n'a été une surprise pour personne dans mon équipe, puisque c'est l'une des principales raisons qui nous ont convaincus de nous lancer dans l'arène politique. Les gens réclament des services et des équipements pour les jeunes, notamment pour les adolescents. Et nos aînés aussi se sentent abandonnés.»

Parmi les autres points d’insatisfaction populaire soulevés par Serge Hamelin et son équipe, certains réseaux d'aqueduc et d'égouts mal en point, le manque d'équipements de loisirs adéquats (piscine publique, aréna en meilleur état, parcs comportant des appareils amusants et sécuritaires), le mauvais état des routes dans les quartiers ruraux et urbains, la coupe illégale d’arbres ainsi que «le laxisme de l'administration Marcotte en matière d'aménagement des parcs, et l'inexistence d'une véritable politique d'embellissement», figurent sur la liste dressée par Horizon Mascouche.

«C'est bien beau, les centres commerciaux, tout le monde s'entend là-dessus, mais ça doit nous permettre de baisser les taxes ou d'améliorer les services. Et la population ne voit ni l'un ni l'autre à Mascouche», lance Serge Hamelin.

En outre, même s’il indique que le porte-à-porte n'a révélé aucune surprise, le chef d'Horizon Mascouche se dit réjoui de l'opération. «Nous avons pu non seulement valider la pertinence de nos orientations, mais nous connaissons aussi en détail les priorités de la population dans chacun des quartiers. C'est ce qui nous permettra de bâtir notre plan d'action pour les quatre prochaines années», conclut Serge Hamelin.