Incendie suspect au Manoir de Mascouche

Un incendie suspect, causant peu de dommages, a forcé l'intervention des pompiers au Manoir seigneurial de Mascouche, le 14 avril en soirée, exactement au même endroit où ils avaient combattu un autre incendie du genre, en octobre 2012.

C'est peu avant 20 h 30 que les services d'urgence ont été appelés sur les lieux pour de la fumée qui se dégageait d'un des bâtiments historiques de ce site, qui appartient à la Ville de Mascouche depuis 2014.

Les pompiers sont rapidement parvenus à éteindre le feu.

Une personne qui était présente sur les lieux lors de l'arrivée des policiers et des pompiers a été rencontrée par le Service de police de la Ville de Mascouche, chargée d'enquêter sur l'incendie.

«Il s'agit d'un témoin important», précise l'agente Céline Saint-André.

Enquête en cours

En raison de l'obscurité et de l'absence d'alimentation électrique, la scène de crime a été protégée durant la nuit.

Ce n'est que le 15 avril qu'un enquêteur et des spécialistes en identité judiciaire se sont rendus sur les lieux pour recueillir des indices et en apprendre plus sur la cause exacte du brasier.

Accès interdit

Les policiers souhaitent rappeler que l'accès à ce site, qui est une propriété privée, est interdit au grand public.

«Les gens n'ont pas d'affaire là, c'est très dangereux et même périlleux, si nous devons aller secourir quelqu'un qui se blesse, par exemple», insiste l'agente Saint-André.

Elle rappelle que des accusations peuvent être portées contre les gens qui s'aventurent sur le terrain du Manoir seigneurial.

Ce n'est toutefois pas d'hier que des squatteurs ou des vandales s'y rendent.

En 2012, La Revue avait rencontré une agente de sécurité chargée de surveiller l'endroit. Elle avait croisé des contrevenants à de nombreuses reprises.

Depuis l'achat du site par la Ville de Mascouche, les policiers y effectueraient des rondes fréquentes.

Il a été impossible d'obtenir une réaction de la Ville de Mascouche vendredi.

Sur Facebook, le maire Guillaume Tremblay a félicité les pompiers pour leur travail, tout en rappelant qu'il est interdit de se rendre sur les lieux et que les travaux commenceront dès cet automne.