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31 janvier 2018

Inconduites dénoncées à La HUTTE

©Estelle Dionne, directrice de La HUTTE. (Photo: Gilles Fontaine)

Depuis plusieurs mois, les dénonciations d’inconduite sexuelles, notamment de personnes en situation d’autorité, se sont multipliées. Qu’arrive-t-il lorsqu’un tel problème menace la sécurité physique ou psychologique d’un bénéficiaire d’un service public? En principe, un code d’éthique doit savoir répondre à cette question.

La HUTTE – Hébergement d’urgence de Terrebonne a vécu un tel problème en 2017. Par souci de confidentialité et respect pour le bénéficiaire, nous ne dévoilerons pas les noms des parties impliquées.

Une relation malsaine

En 2017, une intervenante œuvrant pour l’organisme a adopté un comportement douteux et entretenu une liaison amoureuse avec un bénéficiaire. Consommation de drogue, rencontres secrètes, promesse de fiançailles et de cohabitation; cette relation aurait duré plusieurs mois avant que tout s’effondre lorsque l’intervenante a mis fin à la relation, alors que le bénéficiaire avait déjà quitté La HUTTE.

Il semble que cette intervenante entretenait aussi d’autres relations amoureuses, entre autres avec un militaire.

Code d’éthique

Après un courriel de plainte du bénéficiaire des services de La HUTTE, une enquête interne a été mise en place et a conduit au congédiement de l’intervenante en question.

Il existe, à La HUTTE, un code d’éthique, adopté par le conseil d’administration en 2009, qui énumère les responsabilités de l’organisme et de ses employés.

Entre autres, les employés ne doivent pas se placer en situation de conflit d’intérêts ou en apparence de conflit d’intérêts ni agir de façon telle que le jugement de l’employé puisse être entravé. Une relation interpersonnelle entre une intervenante et un bénéficiaire est proscrite.

«Nous nous devons de passer à l’action lorsqu’un tel cas arrive, car c’est l’exemple qu’on veut donner à nos intervenants : agir. Ne rien faire aurait été inacceptable. Nous recevons des personnes en situation précaire qui sont fragilisées pour toutes sortes de raisons. Ne pas les accompagner dans ce genre d’affaire équivaut à aggraver leur situation et à les rendre plus vulnérables», souligne la directrice de l’organisme, Estelle Dionne.

«C’est ce que nous avons fait lorsque nous avons été mis au courant de cette situation malheureuse. Évidemment, il y a toute une procédure que nous devions suivre. Nous souhaitons qu’une telle chose se reproduise jamais, pour le bien-être des bénéficiaires», conclut Mme Dionne.

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