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Retour18 février 2020
Intime et très efficace
SPECTACLE DE MARC DÉRY À LA SALLE DU MOULINET
J’affectionne beaucoup les spectacles intimistes. Il y règne une chaleur particulière. On voit tout. On sent tout. C’est ce que Marc Déry nous a offert le 31 janvier à la salle du Moulinet, sur l’Île-des-Moulins. Au-delà de la musique, l’auteur-compositeur-interprète de Mascouche nous a donné une présence.
En tournée, Marc Déry s’est arrêté à Terrebonne pour présenter notamment son dernier album, Atterrissage, sorti en septembre. Très à l’aise, il se sentait chez lui. Vingt minutes avant le spectacle, il est entré dans la salle, doucement, comme si de rien n’était. Il allait saluer son monde de table en table avant de monter sur scène rejoindre ses musiciens.Un départ planant
Dès le départ, Marc Déry nous entraîne dans une ambiance atmosphérique avec C’est comme l’œuf de Christophe Colomb. J’étais conquis. Je l’étais encore davantage lorsqu’il a entamé Atterrissage avec une intro qui rappelle les Beatles. À regarder les têtes se balancer, je savais que je n’étais pas la seule victime de Marc Déry. Outre ces deux pièces, l’artiste a, entre autres, joué Le vent dans le cou, Miss Météo, Game et Alice. Marc Déry a aussi pigé dans ses albums précédents en interprétant la pièce reggae T’es où, Ostie qui se lève tard et Depuis (À l’avenir, 2003), La cabane à Félix, Le monde est rendu peace et Libre (album éponyme, 1999) pour ne nommer que celles-là. Il n’a pas manqué de faire plaisir à la centaine de personnes venues l’entendre avec la pièce de Zébulon Y fait chaud (L’œil du zig, 1996). Et entre les chansons, lorsqu’il ne laissait pas la place à ses musiciens, il jasait avec les gens en racontant des histoires, les histoires qui ont inspiré ses créations. Tout y était, du rythme, une ambiance atmosphérique, un peu de Beatles et, surtout, beaucoup de Marc Déry.
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