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08 novembre 2006

Jean-François Bouvrette termine 1er, son père 6e

AU 250 TOURS

Déjà au 39e tour, il ne restait que la moitié des 96 voitures initiales au 250 tours remporté, samedi dernier à Saint-Eustache, par Jean-François Bouvrette devant Réal Potvin, Sylvain Boyer, le gagnant de l’an dernier, Raymond Potvin Jr, et Tommy Pizzardi.

Yvan Lavoie

Des résultats provisoires, puisque le carburateur de la voiture gagnante est sous inspection pour valider, comme c’est la procédure, sa condition d’origine. Mêmes considérations pour Sylvain Boyer dont on inspecte la conformité du moteur.

Le coureur automobile champion NASCAR Cummins Pro-Truck 2003 et 2004, Jean-François Bouvrette, a démontré une fois de plus son talent en course automobile lors de cette épreuve de 250 tours où, après 39 tours de piste, il ne restait qu’une cinquantaine de bolides aptes à compléter la course.

Il a mené 240 des 250 tours alors qu’il partait 11e devancé quelques tours par le no 40. Il a dû retraiter dans les puits pour mettre de l’essence, alors qu’il n’avait rien de moins que deux tours d’avance sur la multitude. Il n’a perdu qu’un tour puisque le signaleur avait levé le drapeau rouge pour arrêter le peloton afin de permettre à un concurrent immobilisé en travers de la piste d’en sortir.

Rapidité d’analyse

Juste avant de rentrer en piste, Jean-François Bouvrette a demandé à ses coéquipiers d’ouvrir le capot, les invitant prestement à vérifier le filage et le cap distributeur. "Je tourne sur sept cylindres, les gars, vite! brassez les fils et le cap distributeur", a alors commandé le pilote. Le tour était joué et l’auto s’est enfoncée rapidement dans le peloton turbulent.

Un bon esprit d’analyse rapide des difficultés techniques du pilote et la vitesse d’exécution de ses coéquipiers, ajoutés à un volant de champion et à un peu, si peu de chance – car il y a beaucoup de mouvements – constituent les ingrédients d’un tel succès.

Si peu de chance puisqu’il en est à sa 2e victoire dans ce genre de Stock Car passablement " olé olé " des Enduro 250 qui ont lieu une seule fois par année, le temps de reconstituer une flotte de 100 bagnoles pour une telle compétition très courue.

Son frère Patrice a terminé 10e, son paternel, François Bouvrette, proprio de la Cabane à sucre de Saint-Antoine, a fini quant à lui 6e. Ils sont pratiquement nés sur une piste de course, tous trois fils et petit-fils de Gustave Bouvrette, jadis propriétaire de l’une des premières pistes de course de Stock Car au Québec, sise à Saint-Antoine des Laurentides.

Gare à vous, les fuyards! Jean-François Bouvrette est policier dans la vraie vie.

Rappel : À ne pas manquer, l’émission "Au-dessus de la mêlée" sur le Stock Car à la télévision de Radio-Canada à 23 h.

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