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09 mai 2018

La jeunesse à l’abri des compressions budgétaires

©Selon Mathieu Traversy et Diane Gadoury-Hamelin, le Parti Québecois n’annoncera pas de baisses d’impôts, préférant investir dans les services publics. L’éducation, en tant que fer de lance, sera la priorité. (Photo : Pénélope Clermont)

Faisant suite au dépôt du projet de loi 1191 de leur collègue du Lac-Saint-Jean, Alexandre Cloutier, le député de Terrebonne, Mathieu Traversy, et la candidate pour le Parti Québécois dans Masson, Diane Gadoury-Hamelin, ont présenté leur plan pour «redonner un état fort aux Québécois», c’est-à-dire en préservant la réussite des jeunes.

La priorité du Parti Québécois, telle que présentée par M. Traversy et Mme Gadoury-Hamelin, est de protéger les jeunes de toutes compressions budgétaires pouvant compromettre les services qui leur sont destinés, leur qualité comme leur accessibilité.

«En adoptant une loi "bouclier" (le projet de loi 1191), nous rendrons illégal le retour à l’austérité et nous protégerons les budgets de l’éducation, des services de garde éducatifs et de la protection de la jeunesse, déclare le député de Terrebonne. Fini le "yoyo" qu’on voit mandat après mandat, cette fameuse tactique de couper en début de mandat pour redonner des bonbons en vue de l’élection!»

Concrètement, le PQ demanderait qu’au 1er janvier de chaque année, le vérificateur général présente un rapport sur les crédits nécessaires permettant de maintenir le niveau de services établi, en prenant compte de l’inflation. Si les crédits accordés sont moindres que ceux jugés nécessaires, le ministre de l’Éducation aurait l’obligation de se justifier devant l’Assemblée nationale et de corriger le tir dans son budget.

Les services affectés

Par son expérience professionnelle au sein du Carrefour jeunesse-emploi des Moulins, Diane Gadoury-Hamelin est à même de pouvoir constater l’impact des coupures et du «yoyo» cités par son collègue sur le développement des jeunes, notamment par la difficulté à déployer des projets récurrents.

Présent lors de l’annonce, le président du Syndicat de l'enseignement de la région des Moulins (SERM), Jean-Louis Bray, reconnaît aussi que les coupures du gouvernement libéral ont eu un impact sur l’accessibilité des services aux élèves. Se disant heureux de l’idée d’une loi «bouclier», il apporte cependant une nuance: «On est en mode rattrapage depuis plusieurs années. Ça va prendre un investissement massif. […] On fait aussi face à une pénurie. Les enseignants sont fatigués et il n’y a personne pour prendre leur place.»

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