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26 août 2019

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

La Légion royale fête ses 75 ans

Le 13 septembre, la Légion royale canadienne, filiale 120 Terrebonne-Heights, soulignera son 75e anniversaire d’existence au Pavillon du Grand-Coteau de Mascouche.

Fondé le 13 septembre 1945 par une quarantaine de vétérans des deux guerres mondiales, le groupe s’appelle d’abord le Mascouche Community Club (MCC) et son premier président est Hugh Parry. L’arrivée de Ron (Mickey) Robinson à la tête du groupe demeure un moment charnière dans son histoire. «L’organisme fait l’acquisition d’un terrain et construit ce qui devait devenir le lieu de rendez-vous des vétérans jusqu’à aujourd’hui», souligne Mario Miller, actuel président de la Légion mascouchoise et ancien vétéran de plusieurs missions de paix pour l’ONU, dont la Bosnie. Robinson, vétéran de la Deuxième Guerre mondiale, est toujours membre du groupe; il est maintenant âgé de 92 ans. Don Lissemore, un autre membre nonagénaire, également vétéran de la Deuxième Guerre, est aussi membre actif. «C’est en 1971 que la Légion fait construire sa salle communautaire, un autre moment important de notre histoire», d’ajouter M. Miller.

Baisse de popularité

Il fut un temps où la Légion royale canadienne (la dénomination «royale» a été décrétée par la reine Élizabeth II en 1961) comptait pas moins de 250 membres. «Aujourd’hui, nous sommes 110 membres, dont 20 vétérans, les autres étant des associés ou des affiliés. Mais nous nous rapprochons de plus en plus de la communauté, nous voulons sortir la Légion de la Légion», nous dit Mario Miller, qui croit que de plus en plus d’anciens combattants s’intéresseront aux activités de la Légion. Le nouveau logo, présenté en 2013 lors du 70e anniversaire, compte aussi parmi les bons moments de la Légion royale canadienne de Mascouche (encore appelée Terrebonne-Heights). Comme moments plus sombres de l’organisme, mentionnons la quasi-disparition du groupe en 2007 et l’effondrement du toit de la bâtisse de la Légion en mars dernier. «Le bâtiment devra être entièrement démoli et nous garderons 200 briques pour en faire un mur de l’espoir où l’on pourra inscrire les noms de membres et contributeurs», de révéler le président. Lors de la soirée du 75e anniversaire, les personnes présentes auront l’occasion de faire un saut dans le temps, à l’époque des années 1945 à 1955. Présentation d’un documentaire (préparé par la SODAM), danse, mystère et animation figurent au programme de la fête.

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