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05 février 2019

La passion vient en enseignant

©Stéphane Gilbert a la chance de vivre deux de ses passions : l’enseignement et l’électricité.

Sans dire que Stéphane Gilbert a suivi un parcours atypique, il n’est tout de même pas passé par les voies ordinaires pour se rendre à l’enseignement. Nous l’avons rencontré à l’occasion de la Semaine québécoise des enseignantes et des enseignants qui se tient du 3 au 9 février.

Depuis 2009, Stéphane Gilbert agit comme enseignant au programme Électricité du Centre de formation professionnelle (CFP) des Moulins à Terrebonne et il est à terminer un baccalauréat en enseignement.

Avec en main un diplôme de technicien en télécommunications, il décide, au tournant du millénaire, de quitter son Chicoutimi natal pour s’établir dans la région métropolitaine. Il occupe plusieurs emplois et après quelques années, il obtient sa certification d’électricien.

Nouveau programme

«Alors que j’étais sur un chantier, un collègue me mentionne qu’un programme d’électricité venait d’être créé au CFP des Moulins et que le centre était à la recherche d’enseignants.» Son intérêt y est. Plus jeune, il avait vu son père, machiniste et entrepreneur, donner un cours ou deux dans une école de métiers.

«J’ai dit au collègue de transmettre mes coordonnées, que je serais intéressé à remplacer ou à donner un cours et à vivre l’expérience tout en transmettant mes connaissances.» Peu après, une rencontre a lieu et Stéphane se voit offrir rapidement un poste d’enseignant.

«Ça a commencé environ deux semaines après. Tout était à faire, le département venait d’être créé. Par chance, nous avions beaucoup de ressources. Autant ça pouvait être insécurisant, autant c’était très motivant. C’était assurément un grand défi.»

L’imposteur se montre

Tout allait bien pour Stéphane Gilbert. Malgré cela, le sentiment d’imposteur a fait surface. «Je me voyais davantage comme un électricien qu’un prof. En 2016, j’ai donc pris une année de relâche. En fait, j’ai eu une offre d’affaires. Cependant, avant d’accepter définitivement, je voulais me donner une année d’essai. Après l’année, j’ai pesé le pour et le contre et je suis retourné au CFP des Moulins. C’est vrai que mon cœur vacillait. Mais si je me consacrais au métier d’électricien, je ne pouvais plus enseigner. Si j’enseignais, j’aurais toujours l’occasion de “faire” de l’électricité avec mes étudiants.»

Finalement, la passion de l’enseignement venait de prendre le dessus et elle ne l’a jamais quitté par la suite.

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