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20 novembre 2019

Stéphane Fortier - sfortier@medialo.ca

La relève est assurée chez Quincaillerie Rabel

John Rancourt, fondateur de la Quincaillerie Rabel, a la tête tranquille. L’entreprise qu’il a dirigée depuis 2000 est maintenant entre bonnes mains et sa pérennité est assurée.

La Quincaillerie Rabel, entreprise de distribution située à Terrebonne, œuvre dans le secteur de la quincaillerie de portes et fenêtres. Elle compte une douzaine d’employés et pas moins de 150 clients au Québec et dans les Maritimes.

Passer le flambeau à la bonne personne

Pour John Rancourt, il est primordial de penser à la relève d’une entreprise plus tôt que tard. « Plusieurs entrepreneurs commencent à songer à la relève beaucoup trop tard, alors que c’est un moment clé dans l’entreprise, le plan de relève fait partie du plan de gestion. Et il faut y aller progressivement, ne rien précipiter, c’est le secret de la réussite, mais il faut y penser plus tôt. Certains attendent trop longtemps ou vont trop vite. Moi, j’ai eu la chance de trouver la perle rare en Alexis Waddell », confie M. Rancourt. Il fait en outre remarquer que la passation d’une entreprise implique des aspects financiers et là encore, il ne faut rien brusquer, ce que les banques apprécient, selon lui. Le fondateur de la Quincaillerie Rabel ne croit guère à la passation des rênes d’une entreprise à un membre de la famille. « Je n’ai jamais voulu impliquer ma famille dans l’entreprise. Pour moi, la relève familiale est souvent source de conflits. Il arrive fréquemment qu’un entrepreneur ayant pris sa retraite se voit obligé d’en sortir et de revenir dans l’entreprise pour remettre les choses en ordre et leur redonner de l’élan.  En ce qui me concerne, je n’ai jamais, non plus, embauché une personne de ma famille », révèle-t-il.

Toucher à tout

Diplômé en marketing, Alexis Waddell travaillait pour une firme de communication lorsqu’il a connu John Rancourt. « J’ai eu un contrat de l’entreprise de John, notamment pour faire son site Internet, et il a aimé ce qu’il a vu », relate M. Waddell. John Rancourt cherchait des représentants sur la route et il l’a embauché. « John pensait déjà à moi pour prendre la relève de son entreprise. Nous avions la même vision des choses », explique l’homme. « Il est curieux, il pose beaucoup de questions, il s’intéresse à tout et j’ai aimé cela », rapporte John Rancourt. « Je crois que le secret, si l’on doit un jour  diriger une entreprise, c’est de tout connaître d’elle. Moi, j’ai touché à tout. Il faut n’être expert en rien, mais être bon en tout », philosophe Alexis Waddell en souriant. Aujourd’hui, John Rancourt peut profiter d’une belle qualité de vie. Il vient peu au bureau, mais il est toujours disponible au besoin. Même s’il ne croit pas au concept d’entreprise familiale, le fondateur précise que si un de ses enfants pensait un jour à se lancer en affaires, il lui donnerait un sérieux coup de pouce avec grand plaisir.

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