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01 novembre 2005

La voix de Sylvain Cossette

On ne peut pas seulement aimer ou ne pas aimer la voix de Sylvain Cossette. On ne peut qu’en être renversé, ne serait-ce que par sa puissance, sa justesse et toute la chaleur qui s’en dégage.

Valérie Maynard

Le dimanche 23 octobre, au Théâtre du Vieux-Terrebonne, Sylvain Cossette a charmé son public, d’abord avec retenue, ensuite avec fougue. Mais toujours avec authenticité. Alors que la salle était bondée de "fans" de tous âges, c’est fin seul que le chanteur est monté sur scène. Une scène parsemée d’instruments de musique - comme cette mandoline qui aura servi de toile musicale à la très belle "Reviens-moi", ou encore ce ukulélé qui aura donné toute sa saveur à "Loin de nous" - et au centre de laquelle trônait un écran géant.

C’est sur cette scène que Sylvain Cossette a revisité son répertoire, constitué d'une bonne vingtaine de succès radio, et s’est raconté, qui sur le ton de la confidence, qui sur le ton de l'anecdote. Seul en compagnie de sa plus fidèle alliée, sa voix, il est remonté jusqu'à sa première chanson apprise à la guitare, à l’âge de 15 ans.

Complicité

Puis, de fil en aiguille, la complicité entre l’artiste et son public s’est installée, telle une vieille amitié qui renaît d’un long silence. Les liens d'amitié se sont tissés au rythme des applaudissements fournis du public, signe indéfectible de son affection renouvelée pour le chanteur. Et plus le spectacle avançait, plus la complicité se faisait intense. "Vous, public du dimanche soir, êtes mes idoles. Vous avez délaissé "Star Académie" et "Tout le monde en parle" pour venir me voir", lancera-t-il à la blague. Un ton qu’il adoptera à plusieurs reprises durant la soirée. Une soirée témoin d’un artiste qui se dévoile et se confie, établissant du coup un lien direct avec son auditoire. Un heureux contraste avec le décor impersonnel dans lequel il évolue.


Un tout autre ton

La deuxième partie du spectacle a radicalement tranché avec la première partie, d’abord par la présentation vidéo d'un barbecue entre voisins et d’une entrevue factice de Geneviève Borne avec un Sylvain Cossette imaginaire devenu imbu de lui-même et blasé face à son succès; ensuite par l’allure visiblement plus décontractée du chanteur.

La deuxième partie devient aussi le théâtre d’interprétations fort belles, telles que "A hard day’s night" et "Crazy little thing called love". Puis, pour la première fois de la soirée, Sylvain Cossette s’installe au clavier et nous chavire, littéralement, avec son interprétation combien juste et sensible de "Too much love will kill you", du groupe Queen, suivie des touchantes "Sans toi" et "Je pense encore à toi". Bien évidemment, le spectacle s’est terminé avec la chanson "Pas besoin de frapper", attendue de pied ferme par les spectateurs et parfait prétexte pour se lever et danser. En rappel, l’interprétation de la très belle "Say it ain’t so" et de l’intense "Que je t’aime" - dont le dernier couplet a été chanté "a capella" - a, une fois de plus, mis en relief toute la puissance et la justesse qui caractérisent si bien la voix de Sylvain Cossette.

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