Politique
Retour13 août 2020
Pénélope Clermont - pclermont@lexismedia.ca
Le Bloc Québécois exige une étude au Bureau de la concurrence
ALIMENTATION
Des députés du Bloc Québécois, dont celui de Montcalm, Luc Thériault, demandent
au ministre de l’Innovation, des Sciences et de l'Industrie, Navdeep Bains, qu’une étude soit immédiatement entamée par le Bureau de la concurrence concernant les frais et pénalités arbitraires imposés par les grands détaillants en alimentation aux producteurs et aux transformateurs.
Alors que les producteurs et les transformateurs d'aliments et de boissons doivent gérer les conséquences de la COVID-19, les grands détaillants en alimentation ont décidé d’imposer de nouveaux frais à leurs fournisseurs afin de partager la facture reliée à la rénovation des magasins ou à la construction de nouveaux centres de distribution à la fine pointe de la technologie, déplorent Yves Perron, porte-parole en matière d’agriculture et d’agroalimentaire, Sébastien Lemire, porte-parole du développement économique et régional, de l’entrepreneuriat et de l’industrie, ainsi que M. Thériault. « Il est facile pour les grandes chaînes de distribution de dire à un producteur : "Ou bien tu acceptes les conditions que je t’impose ou bien je m’approvisionne chez le voisin." Les producteurs et les transformateurs n’ont pas ce pouvoir de négociation et voient du coup leurs marges de profits complètement annulées », affirme le député local.Un code de bonnes pratiques demandé
Mal accueillie par l’industrie, cette décision a incité sept associations, représentant des milliers de membres du secteur agroalimentaire et de la production agricole, à unir leurs voix dans une déclaration commune demandant au gouvernement fédéral de mettre en œuvre un code de bonnes pratiques pour les grands détaillants en alimentation. « La Grande-Bretagne a réussi à imposer un tel code, on doit s’en inspirer et demander une étude sur la distribution alimentaire au Bureau de la concurrence dans le but de proposer à notre tour des conditions commerciales équitables entre les distributeurs, les transformateurs, les producteurs et les consommateurs », conclut M. Thériault. (PC)
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